Pyrénées-Atlantiques : au coeur du nouveau plateau technique criminalistique de la gendarmerie
[PORTFOLIO et VIDEO] Ce laboratoire a été inauguré ce vendredi matin. Quatre techniciens experts y passent les objets récoltés sur les scènes d’accident ou de crime au peigne fin
voir la vidéo : http://bcove.me/ucl68a3y
Avant la construction du plateau technique et scientifique à Pau, les relevés des techniciens locaux étaient tous envoyés à l’institut de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), établi à Pontoise. Désormais, 90% des relevés sont analysés à Pau.
« C’est une plus-value indéniable, explique le major responsable du plateau. Sans la police technique et criminalistique, il n’y a plus beaucoup d’enquêtes qui avancent. » La récente réouverture de l’affaire Omar Raddad est là pour le prouver, l’ADN est la preuve numéro un des enquêteurs.
Désormais, 90% des relevés sont analysés à Pau
« Ce plateau est un outil capital dans les enquêtes, indique le colonel William Vaquette, chef du groupement de gendarmerie. Avec la grande judiciarisation des procédures, on est contraint d’amener des preuves irréfutables aux juges. »
Le plateau technique et scientifique du groupement a été baptisé plateau « Adjudant-Laurent-Pinon », du nom de ce gendarme décédé à l’entraînement en 2008, en vallée d’Aspe. Sa femme et son fils ont dévoilé la plaque ce vendredi matin.
Source : Sud Ouest
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