Les « experts » de la gendarmerie misent sur l’ADN pour résoudre les « cold cases »

Les "experts" de la gendarmerie misent sur l’ADN pour résoudre les "cold cases"
Dans la division génétique de l’IRCGN, les techniciens s’emploient à extraire des différentes pièces à conviction des empreintes génétiques, à les analyser, à les confronter au Fichier national des empreintes génétiques (Fnaeg). 400 expertises de ce type y sont réalisées par jour

L’évolution récente des techniques de l’analyse ADN permet de résoudre des crimes très anciens. Rencontre avec le colonel Patrick Touron, directeur de l’Institut de recherche criminologique de la gendarmerie nationale

Installé depuis 2015 à Pontoise (Val-d’Oise), l’Institut de recherche criminologique de la gendarmerie nationale (IRCGN), qui a fêté ses 30 ans en février, réalise pour la justice pénale tous les types d’expertises techniques, chimiques et biologiques, avec un domaine-roi : l’ADN. La génétique – qui consiste à verser des traces ou empreintes dans le Fichier national des empreintes génétiques (Fnaeg) ou à y effectuer une recherche comparative – représente les deux tiers de ses travaux, avec environ 400 expertises par jour.

Les progrès révolutionnaires de cette technologie rendent possible la résolution de crimes vieux de plusieurs décennies. Patrick Touron, directeur de l’IRCGN, rappelle cependant ses limites.

« Sud-Ouest Dimanche »Comment ont évolué les techniques d’expertise génétique ?

Patrick Touron. Au début des années 1990, il nous fallait une grosse goutte de sang pour isoler une empreinte. La révolution a été provoquée vers la fin des années 1990 par la technique « PCR », la polymérisation en chaîne, qui permet d’amplifier et de photocopier l’ADN. Avec cela, nous n’avions plus besoin que d’une petite…

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