Joueurs expulsés, gendarmerie appelée…: le match de foot Herlies- Marcq s’achève dans la douleur

Le match de football qui opposait dimanche l’Entente Herlies Weppes à l’Olympique marcquois, comptant pour le troisième tour de la Coupe de France, a viré à la catastrophe. Au bout des 120 minutes, quatre joueurs herlilois ont été expulsés, ce qui a entraîné l’interruption de la rencontre et la victoire de Marcq. Le président de l’Entente crie à l’injustice.


La rencontre entre l’Entente sportive des Weppes et l’Olympique marcquois s’est achevée dans la tourmente, avec quatre joueurs et l’entraîneur expulsés du côté des Weppes.

VDN

La rencontre entre l’Entente sportive des Weppes et l’Olympique marcquois s’est achevée dans la tourmente, avec quatre joueurs et l’entraîneur expulsés du côté des Weppes.

Cela devait être, ce dimanche au stade Jean-Monnet d’Herlies, un match de gala pour les joueurs et les supporters de l’Entente sportive des Weppes. Cela s’est mué en cauchemar avec cinq expulsions au total (quatre joueurs et l’entraîneur) du côté d’Herlies, l’arrêt de l’aventure de Coupe de France avant la remise des maillots officiels de la compétition, l’intervention des gendarmes après qu’ils ont été sollicités par l’arbitre. Comment en est-on arrivé là ?

Une rencontre qui bascule à la dernière minute

Seule équipe à recevoir dans le secteur pour le troisième tour, les Herlilois avaient montré le visage de la vaillance et du courage pendant quatre-vingt-dix minutes. Ils réussissaient même à faire vaciller le géant marcquois, qui évolue trois divisions au-dessus. 1-0 jusqu’à la 90e : les portes de l’exploit s’étaient entrouvertes.

Hélas, les Marcquois parviennent in extremis à refaire leur retard dans les arrêts de jeu. Et là, les choses se corsent sérieusement. Si l’on s’en tient à la feuille de match, les expulsions s’enchaînent : Fortez (90e) ainsi que l’entraîneur herlilois dans la foulée, Mollet (108e), Coustenoble (117e) et enfin Deburgrave (119e, ce que conteste Herlies qui évoque la 120e). L’expulsion de quatre joueurs entraîne automatiquement l’arrêt de la rencontre et la victoire de l’équipe adverse. Les esprits s’échauffaient le long de la main courante. Se sentant menacé, l’arbitre est resté un quart d’heure au centre du terrain, avant que les gendarmes de la compagnie de La Bassée ne l’accompagnent jusqu’aux vestiaires. Aucun dépôt de plainte n’a été enregistré par la suite.

« C’est l’arbitre qui a craqué ! »

La journée a laissé un goût amer au président de l’Entente, Sébastien Franck, qui conteste avec force l’idée que ses joueurs aient pu craquer. « C’est l’arbitre qui a craqué ! On ne peut pas arrêter un troisième tour à la 120e pour insuffisance de joueurs, c’est une blague ! », s’exclame-t-il. S’il accepte la sanction de la 90e minute (une remarque désobligeante d’un joueur à l’égard de l’arbitre), ce qui suit n’est que « sanctions abusives ». « L’arbitre dit que mes gars ont insulté ceux de Marcq. Mais ça fusait dans les deux sens ! Pourquoi sommes-nous les seuls à être sanctionnés ? »

Sébastien Franck juge en outre l’appel de la gendarmerie disproportionné. Jamais, selon lui, l’arbitre n’a été menacé physiquement. « Il s’est fait huer, rien de plus. »

Quelle qu’en soit l’explication, les incidents de dimanche vont peser lourd pour la suite du championnat. Joueurs et entraîneur seront convoqués, peut-être dès cette semaine, devant la commission de discipline de la Ligue qui décidera du nombre de matches de suspension. « On le sait déjà, ça va nous plomber pour plusieurs journées », soupire Sébastien Franck, qui compte bien se défendre, même si « on n’écoute que la voix de l’arbitre ».

Source : La Voix du Nord

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