Gaillon [Polémique] Maison de prières ou gendarmerie ? La hiérarchie réagit…

De toute évidence la gendarmerie n’entend pas rentrer dans la polémique qui oppose la mairie à la communauté musulmane gaillonnaise.

Seule certitude dans l'état actuel du dossier : les gendarmes de Gaillon sont à l'étroit dans leurs actuels locaux, avec notamment plusieurs familles logées à l'extérieur.

Seule certitude dans l’état actuel du dossier : les gendarmes de Gaillon sont à l’étroit dans leurs actuels locaux, avec notamment plusieurs familles logées à l’extérieur.

La municipalité de Gaillon, qui s’apprête à émettre son droit de préemption pour l’acquisition de l’ex-supermarché Atac, situé avenue Maréchal Leclerc et actuelle propriété de la société « Les Belles Lettres », a fait réagir la hiérarchie de la gendarmerie. Les propos du maire, Bernard Le Dilavrec, qui évoquait la possibilité d’y voir implanter la nouvelle brigade de gendarmerie de Gaillon, avec des logements pour les représentants de l’ordre, et du même coup  faire jouer son droit de préemption sur ce site convoité par la communauté musulmane qui souhaite y créer une maison de prières, conduisent la Région de gendarmerie de Haute-Normandie à apporter quelques précisions. Dans un texte, dont il nous est demandé l’insertion, l’officier, chargé de la communication, précise :

« Un article de presse, paru dans le journal L’Impartial du 27 août 2015 sur “la construction d’une mosquée ou d’une gendarmerie” , appelle les précisions suivantes :

La gendarmerie nationale confirme qu’il existe actuellement un agrément de principe du ministère de l’Intérieur pour construire une nouvelle caserne de gendarmerie, avec un opérateur privé comme maître d’ouvrage.

Une recherche de terrain répondant à l’ensemble des contraintes posées est actuellement en cours sur la circonscription de cette brigade. Aucune décision relevant de l’administration centrale du ministère n’est encore arrêtée quant au choix de ce terrain ; cette décision n’interviendra pas avant plusieurs mois ».

Comme on le voit, la construction de la nouvelle brigade n’est pas encore pour demain, bien que les conditions actuelles de travail des gendarmes ne soient pas des plus optimales et que le coût en loyer, de plusieurs dizaines des militaires, en pavillons, appartenant au privé, soit faramineux pour l’État. Un argument, que les membres de l’association Essalam, déjà engagés financièrement dans l’acquisition de l’ex-propriété Atac pour y implanter leur nouvelle maison de prières, sauront de toute évidence faire valoir.

Source : L’Impartial

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