Indre-et-Loire : à Amboise, bientôt une unité de gendarmerie formée pour intervenir en cas d’attentats

Photo d'illustration

Une vingtaine de militaires spécialement formés dans la lutte contre le terrorisme vont être basés à Amboise dans le courant de l’année 2016. Ils recevront un équipement spécialisé, avec des armes d’assaut. Cette unité sera la première sur place en cas d’attentats.

En déplacement vendredi à Orléans, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé vouloir « poursuivre la montée en puissance » des moyens alloués aux policiers et gendarmes dans la lutte contre le terrorisme. C’est en ce sens que 150 pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) vont être renforcés sur les 374 qui existent en France. Ils vont devenir des Psig-Sabre. C’est le cas à Amboise.

Un renforcement de l’arsenal dans les prochains mois

Concrètement, à Amboise, les gendarmes volontaires vont être remplacés par des sous-officiers. Une vingtaine vont venir renforcer les rangs du peloton d’intervention. Des hommes spécialement formés pour intervenir en cas d’attaques terroristes. En conséquence, ils vont être équipés d’armes plus puissantes, des pistolets-mitrailleurs notamment.

Ce seront les premiers hommes à aller sur le terrain en cas d’opération terroriste », le chef d’escadron Le Goff, du groupement d’Indre-et-Loire

En cas d’attentats en Indre-et-Loire, ils interviendront le plus rapidement possible, pour éviter un carnage et limiter le champ d’actions des terroristes. Ils recevront ensuite l’appui d’autres groupes d’intervention, notamment le Raid et le GIGN.

Un maillage territorial déterminant

Le choix d’Amboise n’est pas un hasard. D’abord, il y a une proximité avec Tours, qui devrait très prochainement servir d’antenne au GIGN. Une information que pourrait confirmer officiellement Bernard Cazeneuve ce mardi 19 avril.

Et puis il faut bien quadriller l’Indre-et-Loire, répartir les forces en présence. A l’Ouest, il y a déjà le Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG), en charge notamment de la surveillance de la centrale de Chinon.

Source : France Bleu

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