Villeneuve-d’Ascq: gendarme ou menuisier? Les deux, mon capitaine!

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Il ne porte pas le bleu réglementaire de la gendarmerie mais travaille pourtant depuis décembre 2014 à la caserne Sénépart, siège de l’état-major régional. Thomas Groleau, 27 ans, est menuisier, adjoint technique première classe. Suite de notre série sur les métiers de la gendarmerie.

 

Menuisier de formation, Thomas Groleau a été gendarme adjoint volontaire. Une expérience enrichissante où il a pu mettre à profit ses compétences. Car il n’existe pas à proprement parler de gendarme menuisier. Pourtant la gendarmerie ne pourrait pas se passer de lui. Il sait tout faire. Un placard à monter dans une caserne, une porte ou une fenêtre à réparer dans une brigade, des meubles sur mesure adaptés aux différentes missions, il est l’homme de la situation.

Et les commandes ne manquent pas. Dans son atelier, alignés comme à la parade des dizaines de râteliers où les gendarmes pourront disposer leurs armes. Un système de barre de sécurité permet de répondre au strict cahier des charges que réclame ce genre d’équipement.

Il travaille désormais avec une gendarme volontaire à qui il transmet son savoir. «  Nous étions trois dans le service, mais mes deux collègues sont partis à la retraite et n’ont pas été remplacés  », confie-t-il. Illustration concrète des réductions d’effectifs dans la fonction publique. Mais il ne se plaint pas. D’autant que le métier est très varié. Disposant d’un matériel performant, il réalise aussi des objets décoratifs qui confinent à l’ébénisterie.

«  On conçoit des blasons en bois pour les départs à la retraite, mais aussi des vitrines pour présenter les fanions ou les drapeaux. » Ça, c’est quand il a un peu de temps libre. Car la priorité concerne la maintenance des logements. La gendarmerie réalise de sérieuses économies en fabriquant ainsi en interne. C’est ainsi qu’il travaille avec le plombier ou le mécanicien lorsque la réalisation réclame une partie mécanique.

«  Je réalise des commandes particulières comme des portes coulissantes pour les logements de personnes handicapées. J’ai aussi rénové le car podium destiné au centre d’information et de recrutement. « Ce n’est jamais la même chose, c’est en cela que le travail est intéressant. C’est une bonne école de la vie. Je voulais être gendarme au départ puis je me suis lancé dans la menuiserie. Là, j’ai la chance de pouvoir concilier les deux. »

Elle est pas belle la vie ?

Source : Nord Eclair

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