Un formateur anti-drogue à la gendarmerie

Le formateur relais anti-drogue, le gendarme Joseph Derbal, se tient gratuitement au service de la population en matière de prévention de l'usage de stupéfiants, alcool ou tabac.

Le formateur relais anti-drogue, le gendarme Joseph Derbal, se tient gratuitement au service de la population en matière de prévention de l’usage de stupéfiants, alcool ou tabac. |

Il est un des quatre formateurs de la gendarmerie en Finistère. Mission : être acteur de la prévention au service de tous.

C’est une des missions primordiales de la gendarmerie : la lutte contre les drogues, excepté l’addiction aux jeux. « Nous ne sommes pas des médecins. Nous ne sommes pas là pour guérir, mais prévenir de tous dangers à l’addiction aux différentes drogues, alcool, stupéfiants, tabacs », résume le chef d’escadron Olivier D’Orio, commandant de la compagnie de Morlaix. Il rappelle qu’en moyenne la compagnie « met fin à un ou deux trafics de drogue par an, qui peuvent impliquer jusqu’à 46 personnes qui seront interpellées. Celles-ci nuisent à leur santé et mais aussi à leur avenir par l’ouverture d’un casier judiciaire pour détention et usage de stupéfiants ».

Actions de prévention

Pour lutter contre ce fléau, le gendarme Joseph Derbal, 40 ans, affecté à la communauté de brigade de Saint-Pol-de-Léon, attaché à la compagnie de Morlaix, vient de suivre un stage intensif de 15 jours dans l’optique d’effectuer de la prévention auprès des jeunes. « À 11 ans, il y en a qui se disent déjà accros au cannabis », s’inquiète le gendarme.

Pour prévenir ce genre de situation, le Frad (Formateur relais anti-drogue) peut intervenir, gratuitement, à la demande, dans les collèges, lycées, mais aussi dans les entreprises, les collectivités, les administrations et autres associations.

Lors de ses interventions, le gendarme, en uniforme, apporte une information claire et objective sur les produits stupéfiants, leurs effets à court et long terme. « Mais j’expose aussi les problèmes rencontrés par le toxicomane vis-à-vis de lui-même, mais aussi de son entourage, sa difficile quête de la drogue, de sa marginalisation progressive qui le conduira au mensonge, voire à la petite délinquance ou la prostitution », cadre le gendarme Joseph Derbal.

Avec un but très simple « sensibiliser plus particulièrement les plus jeunes car ce sont les plus vulnérables, pour qu’ils ne mettent pas le pied dans un engrenage qui peut devenir infernal. Mais aussi les parents pour qu’ils ne banalisent pas ce geste ».

À noter : pour faire appel au service gratuit de Frad, prendre contact avec la gendarmerie la plus proche de son domicile.

Source : Ouest-France

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