Un autre regard sur les métiers de la gendarmerie

Cette opération avait déjà été menée en avril. - Cette opération avait déjà été menée en avril.

Cette opération avait déjà été menée en avril.

Sous l’impulsion de la Mission locale, huit jeunes ont pu découvrir concrètement les métiers de la gendarmerie à la caserne Charlier, en début de semaine.

Dans la cour de la caserne Charlier, un groupe de jeunes adultes échange avec la gendarmerie départementale, un autre avec la gendarmerie mobile. Motos, véhicules, radars, tests de dépistage d’alcoolémie ou de stupéfiants, armes, gilets pare-balles et équipements divers, peuvent être approchés et manipulés, en toute décontraction. Sourire aux lèvres, militaires et jeunes échangent sur les spécificités des métiers de la gendarmerie.

Idées préconçues

L’opération, initiée par la Mission locale, permet d’affiner un choix d’orientation en découvrant une profession de façon concrète. « Nous les recevons à la Mission locale et en fonction de leurs souhaits, nous les orientons vers des métiers qui peuvent leur correspondre », confie Belinda Smagghe, conseillère de la Mission locale, qui œuvre pour l’insertion professionnelle des 16-25 ans.
Efficace, ce type d’opération n’est cependant pas encore très développé. « Nous faisons plus des informations collectives dans les autres départements, explique l’adjudant Desfougères, chargée de recrutement au Centre d’information et de recrutement d’Orléans. Là, les jeunes accrochent plus et osent poser des questions qu’ils ne poseraient pas s’ils étaient dans une salle. C’est plus concret. Ils arrivent avec une idée préconçue en se disant qu’ils veulent être dans le GIGN, ou motards ; il faut recadrer les choses parce qu’ils doivent d’abord être sous-officier, titularisés puis se spécialiser. Mais ils découvrent aussi des choses auxquelles ils n’auraient pas pensé, parce qu’ils ont souvent uniquement l’idée du gendarme au bord de la route ; il n’y a pas que ça. » « Ça soulève beaucoup de questions et ça les met tout de suite en situation », poursuit Belinda Smagghe.
Une opération similaire avait déjà été menée, en avril, avec six personnes. Trois d’entre eux avaient passé entretiens et tests. Des actions avec ErDF, l’Établissement français du sang, des agences d’intérim et des centres de formation sont également régulièrement organisées.

Contact : Mission locale, 24, rue Bourdillon, à Châteauroux. Contact : tél. 02.54.07.70.00.

Source : La Nouvelle République

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