UKRAINE, GUERRE SAINTE ?

17.2.2023 — Le briefing avec Slobodan Despot

ATTENTION. Si vous avez des problèmes pour visionner ce briefing… la matière de l’éditorial vous attend dans l’Antipresse 377 ce dimanche 19 février! Où l’on appréhende les idioties qui vont déferler à l’occasion de l’anniversaire de cette guerre et où l’on se demande pourquoi l’Occident n’y comprend rien… et comment y remédier. S’abonner à l’Antipresse: https://antipresse.net/abonnements/ IMPORTANT! Rejoignez-nous sur Telegram: https://t.me/antipresse Chaîne Odysee: https://odysee.com/@antipresse

Source : Youtube

Par : Patrick Charpentier

L’Ukraine, guerre sainte ?

« Je vais partir au front, ma petite amie m’a quitté. Je n’ai plus personne au monde, parce que je suis de l’Assistance, je suis un orphelin. Et donc maintenant je sais que je ne vais pas revenir, Je n’ai pas vers qui revenir, je ne suis plus que de la viande. »

Slobodan Despot cite ces quelques mots d’un jeune soldat ukrainien en introduction de son briefing hebdomadaire, par lequel il présente le numéro du journal l’Antipresse à paraître le dimanche.

Quelle est cette guerre qui transforme de jeunes hommes de notre continent en simple viande ? Au nom de quoi leur sacrifice est-il exigé ?

« Le dépassement suprême, c’est de risquer sa vie pour quelque chose que l’on croit supérieur à soi-même »

J’ai cité cette phrase de Hélie Denoix de Saint Marc dans mon récent rapport sur les attentats de Carcassonne et Trèbes. Hélie Denoix de Saint Marc continuait ainsi son discours :

« Et c’est là où on trouve le mystère de la guerre, et de ces hommes qui font de leur mort, l’accomplissement de toute une vie. »

Le décalage entre les mots du jeune soldat ukrainien et ceux de Hélie Denoix de Saint Marc est abyssal. Le jeune soldat est appelé à sacrifier sa vie pour un enjeu qu’il ne comprend pas. Demain l’Occident, dont notre pays la France, sera appelé au même sacrifice. En préambule, chacun a déjà été invité à sacrifier un peu de ce qui contribue à sa vie quotidienne.

Le 28 mars 2018, Emmanuel Macron louait ainsi ce qu’il présentait comme le sacrifice d’Arnaud Beltrame :

« Il a pris une décision qui n’était pas seulement celle du sacrifice, mais celle d’abord de la fidélité à soi-même, de la fidélité à ses valeurs, de la fidélité à tout ce qu’il avait toujours été et voulu être, à tout ce qui le tenait. »

« Accepter de mourir pour que vivent des innocents, tel est le cœur de l’engagement du soldat. Être prêt à donner sa vie parce que rien n’est plus important que la vie d’un concitoyen, tel est le ressort intime de cette transcendance qui le portait. Là était cette grandeur qui a sidéré la France. »

« Sa mémoire vivra. Son exemple demeurera. J’y veillerai ; je vous le promets. Votre sacrifice, Arnaud BELTRAME nous oblige. » Fin de citations

Rien n’est-il vraiment plus important que la vie d’un concitoyen ? La guerre en Ukraine va mettre chacun de nous face à la question du sacrifice. Car oui, la guerre en Ukraine est bien une guerre sainte. Certains se sacrifieront pour quelque chose qu’ils croient supérieurs à eux-mêmes, certains seront le sacrifice offert par d’autres, et finiront en viande morte.

Patrick Charpentier

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