Trois tribunes pour ne pas mourir idiot

Par : Général Dominique Delawarde

Bonjour à tous,

La tribune d’un vice-amiral atlantiste et français dans le JDD a libéré la plume de bon nombre de nos camarades, officiers supérieurs et généraux français, sur le sujet de l’asservissement de la France à l’OTAN. ( Note de la rédaction de PG: la tribune est sur ce Lien )

J’ai reçu bon nombre de textes rédigés par des officiers généraux qui s’opposent, avec plus ou moins de véhémence, à la tribune du JDD, mais qui ne pourront être diffusées que dans des médias alternatifs, les médias mainstream étant réservés au politiquement correct, gouvernemental et atlantiste.

Pour ne pas faire de jaloux et pour montrer le caractère interarmées de ces réponses, j’en ai sélectionné trois : une pour chacune des armées.

1 – La première pour l’Armée de Terre est celle du général (2S) Henri Roure. Elle est publiée ci-dessous sous le titre: Aux ordres de la bannière étoilée.

2 – La seconde sous la plume du général Air (2S) Antoine Martinez. sous le titre:  » Défendre servilement l’OTAN, est ce défendre les intérêts de la France « .
Vous la trouverez sur le site Place d’Armes, site de la communauté militaire engagée.

3 – La troisième sous la plume du contre-amiral (2S) Claude Gaucherand est publiée ci-dessous sous le titre: Atlantisme et Trahison.

Ces trois tribunes montrent, s’il en était besoin, que le soutien sans réserve aux États-Unis d’Amérique dans leur politique provocatrice d’extension à l’Est, pour un objectif de long terme de démembrement de la Russie, à leur profit, ne fait pas l’unanimité dans les cercles éclairés de la population et des Armées Françaises.


Ces tribunes peuvent être rediffusées sans limites. Vous avez l’autorisation de leurs auteurs.

Général Dominique Delawarde

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1 – Réponse du général (2S) Henri Roure :

Aux ordres de la bannière étoilée

Général (2S) Henri ROURE le 29 janvier 2023

Un ancien officier-général de la Marine, lié par ses activités civiles aux États-Unis d’Amérique, vient, dans une tribune, de vivement critiquer ses homologues. Il leur reproche sévèrement de ne pas penser selon la doxa euro-otano-étatsunienne dans l’analyse du conflit en Ukraine. Il ne les considère plus, sans nul doute, comme ses camarades. Je ne suis pas pro-Russie et encore moins pro-États-Unis, je suis un patriote. Je crois avoir fait mon devoir, jusqu’à ce jour, pour servir exclusivement mon pays. Au cours de ces longues années j’ai pu découvrir toutes sortes d’actions visant à ruiner le patriotisme français et l’indépendance de la France. Elles sont insidieuses mais procèdent toutes de la prétention états-unienne à dominer le monde et du matraquage d’idées supranationales propagées par les idéologues euro-atlantistes.

Dans de lointaines fonctions, j’ai eu sous ma responsabilité les observateurs français dans les différentes missions onusiennes. Lors de mes visites de contrôle, j’ai souvent été obligé de leur rappeler, contrairement à ce qui leur était seriné, qu’ils servaient la France dans une mission internationale et seulement elle. Ils demeuraient des officiers français, malgré le béret bleu qu’ils portaient. Il semble que cette simple vérité ait été oubliée par quelques officiers-généraux minoritaires adoubés par les médias grand-public.

Sans hésitation, ni mouvement de conscience, dans ce conflit ukrainien, ils défendent les intérêts des États-Unis. Ils en viennent à reprocher à ceux qui examinent les faits, de simplement les constater. Dans cette affaire, les fauteurs de guerre sont précisément ceux dont ils se sont érigés en porte-parole. Curieusement ces officiers-généraux, pour la plupart, ont servi dans l’OTAN et en ont tiré quelques avantages…

J’aimerais leur dire que la France n’a strictement aucun intérêt en Ukraine mais que ses dirigeants, malheureusement, se sont ralliés à un pays prédateur aux ambitions totalitaires. Sous couvert de l’Alliance Atlantique et de l’OTAN, il continue, inlassablement à appliquer la doctrine de Monroe et son corollaire au nom d’une invraisemblable « destinée manifeste ». Les États-Unis croient avoir mission divine de dominer le monde. L’appui supposé de Dieu est le propre de quelques impérialismes. « In god we trust » a été concurrencé, un moment, par « Got mit uns ». Cette invraisemblable prétention a été confirmée par des personnages comme Kissinger et surtout Brzezinski, auteur du Grand Échiquier et du Vrai Choix, où il affirme, avec le même cynisme qu’Hitler dans Mein Kampf, que « l’amélioration du monde et sa stabilité dépendent du maintien de l’hégémonie des États-Unis ».

J’aimerais préciser, à ces camarades égarés, que les États-Unis n’ont cessé de malmener la France depuis la victoire alliée de 1945 dont ils revendiquent l’exclusivité. Je note incidemment que sans l’énorme effort de la Russie des Soviets et sans les Armées alliées, dont la nôtre et sa composante Résistance, ils auraient eu bien de la peine à parvenir à la victoire.

Cependant ils possèdent Hollywood et tout un énorme système de contrôle, d’influence, de domination et de désinformation. Il passe par leurs ONG, le dollar, les fonds de pension, le Droit extraterritorial, la CIA, l’imposition de leur langue, une armée d’occupation avec 800 implantations dans le monde… et des politiciens étrangers, convertis, oubliant leur patrie et même, je le constate amèrement, quelques officiers-généraux français.

Je note aussi qu’ils n’ont jamais gagné une guerre seuls et qu’ils ont perdu toutes celles qu’ils ont engagées. Dois-je énumérer leurs défaites et leurs retraits honteux? En vrac, pour être bref: Corée, Vietnam, Somalie, Irak, Syrie, Afghanistan…partout ils ont créé le chaos, comme notamment en ex-Yougoslavie ou en Libye.

Que l’on ne me dise pas non plus qu’ils ont permis la victoire de 1918 face à l’impérialisme prussien. Ils ne sont pas rentrés en guerre en 1917 comme leurs sectateurs essaient de nous le faire croire mais en juin 1918, après que les Français les eurent équipés de chars, d’avions, de mitrailleuses, de canons et instruits leurs officiers et soldats. Ils perdirent 100 000 hommes, bien peu au regard des armées française, britannique ou italienne, dont 50 000 par maladie.

Vous qui êtes subordonnés à eux, observez ce que nous leur devons véritablement sur une récente et brève période. Souvenez-vous du contrat rompu avec la Russie, selon leurs exigences. Il concernait deux porte-hélicoptères que nous avions construits. Rappelez-vous les millions de dollars d’amendes payés par nos banques et entreprises dans le cadre de l’externalisation de leur Droit, parce que certains de leurs clients ne plaisaient pas à Washington. Je passe sur leur rôle déterminant au sein de l’UE qui est une de leur réalisation et où, depuis toujours, directement où indirectement, via leurs groupes de pression, ils pèsent sur la politique de cette organisation. Je souligne, au passage, que madame Von der Leyen, malgré son patronyme germanique, est d’ascendance étatsunienne. Sa famille jadis s’est enrichie dans la traite négrière, et son mari travaille aux États-Unis. Je termine ce panorama très rapide, et non-exhaustif, par l’affaire de la rupture du contrat de vente de sous-marins conclu avec l’Australie où la France s’est fait spolier par son allié!

Mais pourquoi donc les États-Unis, qui ne sont pas nos amis, sont-ils entrés indirectement en guerre contre la Russie? Ce pays s’intégrait lentement mais sûrement à l’univers européen et les échanges se multipliaient et s’intensifiaient. L’Ukraine n’a jamais été qu’un prétexte. Nous savons que Kiev malmenait terriblement les russophones du Donbass et que l’Ukraine avait émis le souhait d’intégrer l’OTAN. Nous savons que la CIA, était à la manoeuvre depuis bien avant le coup d’État de Maïdan, et qu’un vaste système de mensonges et de désinformation allait tout faire pour justifier l’injustifiable. Pourtant James Baker avait promis à Gorbatchev que les anciens pays du Pacte de Varsovie n’intégreraient pas l’OTAN…Tromperie, évidemment! il finit par ne manquer que l’Ukraine pour que la Russie soit totalement ceinte par cette organisation. Les Russes ont finalement compris qu’il n’y avait rien à espérer d’un pays à l’orgueil démesuré et systématiquement mensonger. Ils sont alors tombés dans le piège étatsunien et ont lancé leur opération militaire spéciale. Les soi-disant occidentaux ont eu beau jeu, alors, d’accuser la Russie d’agression.

En fait, messieurs les quelques officiers-généraux qui critiquez les patriotes, vous soutenez les buts de guerre de Washington. Il s’agissait pour les États-Unis de détruire la Russie et de partager son vaste territoire en au moins trois parties dont l’une, après modification de son régime, aurait pu se rapprocher de l’UE. Une UE déjà sous leur contrôle via, précisément, l’OTAN et l’Allemagne leur allié favori et obéissant. La Sibérie et l’Extrême-Orient devenant des protectorats étatsuniens complétant ainsi leur dispositif, au Sud, sur l’Océan Pacifique, pour encager la Chine, leur futur ennemi.

La France n’avait aucun intérêt à entrer dans ce conflit. Vous en avez vu les conséquences sur notre économie, déjà fragilisée, et sur notre société perturbée. Mais sans doute considérez-vous qu’il s’agissait là du prix à payer pour continuer à servir les ambitions étasuniennes auxquelles vous adhérez. Ce ralliement stupide de la France a surtout miné sérieusement sa puissance. Désormais nous payons très cher notre énergie et nos importations. Parallèlement nous enrichissons la Russie. Bravo! Vous ne direz jamais que les responsables sont ceux qui ont saboté notre production d’électricité nucléaire pour complaire aux Allemands et faciliter in fine l’importation de gaz de schiste en provenance des États-Unis d’Amérique… Vous ne l’avouerez pas car les responsables sont exactement les mêmes qui nous ont impliqués dans cette affaire ukrainienne et, qui, comme vous, encensent les États-Unis d’Amérique et l’OTAN. Cette organisation a muselé l’ONU, ce qui a dénaturé notre siège permanent au Conseil de sécurité et effacé notre droit de veto. Notre dissuasion nucléaire, désormais, n’a plus de réelle utilité puisque notre engagement aux côtés des États-Unis nous amène à avaliser l’emploi tactique de l’arme atomique en contradiction avec notre politique d’emploi stratégique uniquement en cas de menace sur nos intérêts vitaux. Enfin la Russie, ayant fait l’analyse de nos faiblesses, a pu pénétrer notre dispositif en Afrique. Elle nous aura chassé, avec ses mercenaires de l’OMP Wagner, de plusieurs pays, pour lesquels nous avions pourtant engagé la vie de nos soldats. Sans doute n’aviez vous pas imaginé que la France pouvait être grande et indépendante, aussi, grâce à des atouts outre-mer.

Je croyais ingénument – semble t-il – que tous les officiers français avaient, parmi leurs qualités, celle d’analyser le monde et de regarder les relations internationales au prisme de leur patriotisme.

Je me suis alors souvenu que notre histoire, dans ses heures les plus sombres, a toujours connu des personnages qui l’ont trahie. Quelques noms me sont venus à l’esprit. De l’évêque Cauchon, dévoué aux Anglais, en passant par le connétable de Bourbon et le Grand Condé, un temps à la solde des Espagnols, en arrivant à Laval, Doriot et quelques autres avec leurs miliciens au service des Allemands. Je n’ai pas voulu approfondir, ni inclure dans cette courte liste quelques uns des politiciens d’aujourd’hui qui mériteraient, selon certains, d’y figurer. Ils minent l’indépendance et la grandeur de la France.
J’espère que vous reconnaîtrez vos erreurs de comportement et que vous n’allongerez pas cette triste liste.

Général (2S) Henri ROURE

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Par le contre-amiral (2S) Claude Gaucherand

TRIBUNE ATLANTISME ET TRAHISON

Le 30 novembre 2022 une déclaration conjointe d’intention était signée à Washington entre M. Sébastien Lecornu, Ministre des armées de la République Française et M. Lloyd Austin, Secrétaire à la Défense des Etats-Unis d’Amérique.

Cette déclaration que l’on peut consulter sur internet dans son intégralité, en français et en anglais,appelle quelques remarques préalables tant sur la forme que sur le fond.

Pour ce qui concerne la forme, il est à noter plusieurs erreurs d’orthographe et de ponctuation proprement inadmissibles dans un texte d’une telle portée.

Sur le fond, il semble que le sujet traité, proprement politique s’agissant des relations de coopération en matière de Défense, sujet d’ampleur beaucoup plus large qu’une simple coopération entre nos armées respectives, relève pour le moins du Premier Ministre sinon du Président de la République. Touchant à nos rapports avec l’OTAN, la Communauté Européenne, l’Ukraine, la dissuasion nucléaire et le cyberespace, on ne peut qu’être surpris que l’engagement de la France soit ainsi délégué à un simple Ministre des Armées.

Toujours sur le fond, une lecture attentive des cinq feuillets de la déclaration permet de conclure à l’abandon de la souveraineté de notre nation par la signature de monsieur le Ministre des armées, révélateur d’une indéniable servilité d’une France vassalisée et consentante, presque fière de l’être d’un maître aussi puissant, flattée d’en retenir l’attention. Abandon de sa souveraineté portant non seulement sur ses armées mais sur sa défense et sa diplomatie pour dire le moins, remise entre les mains de l’Union Européenne et de l’OTAN dont chacun sait que ces deux entités politiques et militaires, créations des Etats Unis, sont de fait placées sous l’autorité de la Maison Blanche et du Pentagone.

A titre d’illustration, voici un extrait, avec ses fautes de syntaxe, de ladite déclaration en précisant ce que l’on doit entendre par coopération sur tous les théâtres, c’est-à-dire la mise sous le commandement américain des éléments de force que la France engage, chose déjà vécue avec le porte-avions Charles de Gaulle, de quoi faire se retourner le Général dans sa tombe :

Nous réaffirmons notre soutien indéfectible àI’ amélioration de notre coopération sur tous les théâtres ou nos forces armées sont engagées dans des opérations conjointes, en particulier en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique, dans les Caraïbes, dans la région lndo-pacifique et le domaine maritime. Nous devons renforcer notre interopérabilité et consolider notre culture stratégique et opérationnelle commune par un échange régulier de personnels visant a rendre plus efficaces nos opérations conjointes.

(…………..).

Nous entendons poursuivre le développement de l’interopérabilité déjà engagèe entre chacune des composantes de nos Armées cant dans ses dimensions opérationnelle que technique, afin de pouvoir mener des opérations conjointes interarmées, y compris dans des conflits de haute intensité.

(………)

Sur le fondement de notre coopération historique, nous nous engageons à renforcer le partenariat stratégique OTAN / Union européenne.

Il est bien connu que lorsque l’on est invité à diner avec le Diable, il faut se munir d’une cuillère à long manche. Mais peut-être que M. Lecornu ne le savait pas.

Sans aucun doute il aurait dû relire ce texte où Georges-Marc Benhamou relate une prise de position du président François Mitterrand en 1994 au sujet des relations entre la France et les États-Unis :

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

Sans omettre cette autre déclaration d’un orfèvre en la matière quand, au printemps 2000, M. Robert McNamara, secrétaire d’Etat américain à la défense de 1961 à 1968, a estimé :

« Les Etats-Unis eux-mêmes, par leur tendance croissante à agir de manière unilatérale et sans respect pour les préoccupations des autres, sont devenus un Etat-voyou ».

Qui peut affirmer que François Mitterrand a été un grand Président ? Toutefois personne ne peut nier sa lucidité quand, toujours selon M. Benhamou, il a déclaré :

« Je suis le dernier des grands présidents. Après moi, il n’y aura plus que des financiers et des comptables. »

Ceci explique sans doute l’absence de vision historique de nos dirigeants concernant les relations de la France avec le monde en général et avec les Etats-Unis en particulier. Mais n’est-ce pas pour ce motif même qu’ils ont été sélectionnés pour accéder au pouvoir après avoir été adoubés du titre envié de Young Leader voire de celui de World Young Leader par le maître de Davos ?

Toutefois cela n’explique pas qu’une telle déclaration n’ait fait l’objet ni d’un débat à l’Assemblée Nationale ni d’une question écrite ou orale de l’opposition ni d’une réaction de la commission de la Défense et des forces armées, ni d’article dans les journaux de référence à l’exception notable du Figaro du 1ier décembre, au lendemain de sa publication.

L’actualité se complaisait alors dans les déboires conjugaux d’un député de l’opposition qui ont occupé tant le parlement que les médias. On attache de l’importance à ce que l’on peut. On monte en épingle le dérisoire pour mieux cacher l’essentiel. Alors, est-ce important la souveraineté de la France ? Pas vraiment. Circulez, il n’y a rien à voir ! Mais comment s’en étonner quand notre intervention dans le grave conflit entre la Russie et l’Ukraine ne fait l’objet d’aucune saisie du Parlement !

Ceci se passe au moment où les Atlantistes qui tiennent le haut du pavé, vouent publiquement aux gémonies sur les plateaux de télévisions, eux-mêmes inféodés à la grande finance, et dans les journaux à grand tirage appartenant aux mêmes, ceux qui ne partagent pas leur point de vue de bons serviteurs de l’Empire euratlantique, capitale Washington, sous-préfecture Paris. Allant jusqu’à leur dénier la qualité de patriotes… Eux, à propos de qui la question se pose pourtant de savoir si l’on peut être atlantiste sans trahir sa nation.

Charles De Gaulle ne disait-il pas qu’une nation n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts ?

Qui donc ose affirmer sans trahir la vérité que les Etats Unis d’Amérique ont les mêmes intérêts que la France quand l’actualité démontre chaque jour le contraire à condition de bien vouloir s’informer et réfléchir et constater leur volonté de nous asservir dans tous les domaines, économique, culturel, militaire, ceux de la recherche, de la langue, du mode de vie.

Alors, atlantisme ou trahison ? Vous avez dit collaboration ? Cela rappelle de bien mauvais souvenirs.

Il est grand temps de décoloniser les esprits de nos « élites ».

Claude GAUCHERAND Contre-Amiral (2S)

Ore, le 29 janvier 2022

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