Tous les gendarmes sous un même toit

Tous les gendarmes sous un même toit
L’actuelle caserne de gendarmerie, vue du carrefour. © Photo
Photo Service Communication
Le point a fait l’objet d’un échange entre majorité et opposition, lors du conseil municipal du 27 janvier : un projet de construction de nouvelle caserne de gendarmerie se concrétise, qui permettrait d’offrir aux militaires affectés sur l’île et à leurs familles « des conditions de vie et de travail plus satisfaisantes ».Le maire, Christophe Sueur, a en effet annoncé que la Communauté de communes projetait de se porter maître d’ouvrage d’un tel équipement. C’est à cet effet que, le 17 décembre dernier, la collectivité a validé une proposition de modification statutaire, pour adapter ses compétences à une telle opération.

Ce projet ambitieux regrouperait toutes les forces de gendarmerie sur un site unique. Et c’est sur la commune de Saint-Pierre-d’Oléron que s’est porté le choix de localisation. Outre les avantages en termes de modernisation et de sécurité, c’est aussi une opportunité d’attirer localement de nouvelles familles (celles d’un officier, de 20 sous-officiers et de quatre gendarmes adjoints) et de soutenir l’activité économique.

La nouvelle caserne comporterait en effet, outre des logements, des locaux de service et techniques, le tout sur une superficie de 13 000 mètres carrés.

7,5 millions d’euros

« C’est un dossier sur lequel nous avons énormément travaillé depuis le début de notre mandat, précisait le maire, conscients que l’actuelle caserne n’était plus du tout adaptée. »

La solution trouvée a reçu l’aval de la gendarmerie, soucieuse de voir un tel projet porté par une collectivité plutôt que par une entreprise privée.

Enfin, le site concerné serait celui de la Claircière, assez vaste pour accueillir aussi la future caserne de pompiers. « Ce choix présente comme avantage supplémentaire d’éteindre un contentieux de plus, lourd en risques d’indemnisations si on continuait la politique des tribunaux initiée depuis six ans sur ce dossier », a poursuivi l’élu.

Les travaux pourraient commencer à l’horizon 2017-2018, pour un coût estimé à 7,5 millions d’euros.

Quel serait alors le devenir de la gendarmerie actuelle ? C’est sur ce point que le conseil s’est divisé : rétrocéder les locaux à la CdC à titre de compensation ou les transformer en logements, pourquoi pas pour les travailleurs saisonniers qui en manquent cruellement ?

« L’avantage d’une cession en contrepartie serait d’alléger les coûts pour la CdC, et donc pour toutes les communes », précisait le maire.

Source : Sud-Ouest

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