Sécurité : 150 gendarmes ont mené un contrôle géant sur la N 4
Les militaires ont ratissé large. Il s’agissait aussi bien de chercher des terroristes, des armes et des munitions, des cambrioleurs et des receleurs. Et même des stupéfiants. Ces contrôles ont été menés sur dix-huit échangeurs dans un sens, la moitié de l’après-midi et sur dix-sept points, la seconde moitié.
Rozay-en-Brie, ce vendredi après-midi. Chargé de fouiller les voéhicules, Haïko, le chien des gendarmes, a posé ses grosses pattes partout sur les sièges et dans le coffre. (LP/S.R.)
L’opération a mobilisé 150 gendarmes, un hélicoptère, un chien et un véhicule qui identifie automatiquement les plaques minéralogiques des véhicules en circulation.
Une mobilisation voyante que les automobilistes n’ont pas pu rater. Avec le risque que les cibles prennent un autre itinéraire. Du côté des gendarmes, on assume. « Ça permet de faire de la dissuasion et vous, les journalistes, vous y contribuez ! » Une grosse opération de communication, en somme. Un autre officier minore : « L’important, c’est l’impact sur la population. Les personnes qui n’ont rien à se reprocher, ça les rassure. Pareil pour les élus. »
Kevin, qui vient de Troyes (Aube), a vu l’habitacle de sa voiture toute propre fouillé de fond en comble par Haïko, le chien des gendarmes. Le canidé a posé ses grosses pattes partout sur les sièges et dans le coffre. « C’est pas trop grave, dit le Troyen. C’est pas méchant et c’est pour la bonne cause. »
Rozay-en-Brie, ce vendredi après-midi. Une mobilisation voyante que les automobilistes n’ont pas pu rater. (LP/S.R.)
Même son de cloche chez Bruno, de Nesles-la-Gilberde, hilare alors qu’il s’est fait contrôler deux fois sur son parcours sur la N 4 ! « Ils devraient saisir sur ordinateur les numéros des plaques pour indiquer ceux qu’ils ont déjà contrôlés. Sinon, c’est bien. On est contrôlé avec le sourire. On est bien accueilli ! »
Yvens, qui a servi dans la gendarmerie, est enthousiaste. « Ça ne me dérange pas du tout. Je supposais qu’ils étaient là parce que je les ai croisés sur la route. »
Rozay-en-Brie, ce vendredi après-midi.
Source : Le Parisien
Laisser un commentaire