Secours en montagne : «Boomerang», le chien héroïque des gendarmes, a reçu la médaille du courage

«Boomerang» et son maître Jean-Paul Bonzoms./Photos DDM, Joël Boyé.

«Boomerang» et son maître Jean-Paul Bonzoms./Photos DDM, Joël Boyé.

Il est de toutes les sorties officielles et fait partie du paysage de la gendarmerie, au même titre que les motards en grande tenue, ou les sabres au clair… Lors de la dernière cérémonie en date à la gendarmerie, celle de l’installation du nouveau colonel Thomas Deprecq, commandant désormais la gendarmerie des Hautes-Pyrénées, le chien «Boomerang» était là, au garde à vous quand il le fallait, au repos aux commandements… Comme d’hab. Mais cette fois-ci, il y avait un changement : «Boomerang» arborait un foulard bleu gendarmerie sur son poitrail, avec une belle médaille toute neuve accrochée dessus : la Médaille du courage et du dévouement. Son maître porte exactement la même, obtenue un peu plus tôt. Question d’âge tout simplement… «Boomerang» fait partie de ces chiens exceptionnels, dont on parle trop peu et qui accomplissent un travail formidable, grâce auquel de nombreuses vies sont sauvées et des drames bien souvent évités. Âgé de 7 ans, il appartient à la race berger belge malinois, une race aux aptitudes fantastiques pour le secours et la recherche. C’est ce qui est arrivé l’hiver dernier et cet été : «Cet hiver, explique son maître Jean-Paul Bonzoms, «Boomerang» est parti tout droit sur une avalanche à Luchon et a extrait tout seul un homme qu’il a ensuite réussi à ramener vivant. Sans lui, cet homme serait mort. Cet été, à Sireix, il a plongé dans le gave où une dame était en train de se noyer : là encore, il a réussi tout seul à la ramener vivante».

Pour ces deux exploits, «Boomerang» a été décoré, exactement comme ses collègues à deux pattes. Les bergers belges malinois sont souvent décrits comme agressifs : ce n’est pas tout à fait exact. Ce sont des chiens très vifs, ayant besoin d’énormément d’exercice et doués d’une extrême intelligence. Le fait qu’ils soient très souvent utilisés par la police ou la gendarmerie leur fait une réputation un peu injustifiée.

Source : La Dépêche.fr

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