Samedi noir sur les routes de la région : police et gendarmerie multiplient les contrôles

Chassé-croisé sur les routes d’Auvergne-Rhône-Alpes ce week-end. Bison Futé annonce un samedi noir dans le sens des départs. Pour assurer la sécurité des vacanciers, la police et la gendarmerie multiplient les contrôles, avec un outil précieux : le radar mobile.

Au Puy-en-Velay, la police est équipée d'un véhicule radar mobile. Un outil redoutable pour lutter contre les excès de vitesse, qui sera aussi utilisée par les brigades de gendarmerie de la région.
Au Puy-en-Velay, la police est équipée d’un véhicule radar mobile. Un outil redoutable pour lutter contre les excès de vitesse, qui sera aussi utilisée par les brigades de gendarmerie de la région. – DR
La route sera longue vers les Alpes, pour celles et ceux qui partent en vacances au ski : Bison Futé annonce un samedi noir dans le sens des départs sur les routes de la région Auvergne-Rhône-Alpes, pour ce week-end de chassé-croisé.

Partir très tôt ou en fin de journée, et adapter sa conduite

Le réseau devrait être très encombré entre 7 heures et 17 heures. Seul conseil du Capitaine Patrick Mahinc, de l’escadron départemental de sécurité routière de la Loire : rouler très tôt, ou en fin de journée, pour ceux qui le peuvent.

Les bouchons et les conditions hivernales appellent à la vigilance. Patrick Mahinc rappelle la règle d’or. En cas de journée difficile sur les routes, il faut absolument adapter sa conduite aux conditions de circulation, et faire attention à sa vitesse. 

Contrôles renforcés de la gendarmerie et de la police

Pour assurer la sécurité, la gendarmerie et la police multiplient les contrôles, sur les grands axes qui mènent aux stations de ski, mais aussi bien en amont, comme sur la RN88, dans l’agglomération du Puy-en-Velay.

En plus des jumelles classiques, la police peut compter sur un outil _« redoutable »selon le Commissaire Eric Cluzeau, directeur départemental de la sécurité publique en Haute-Loire : un véhicule banalisé, équipé d’un radar mobile. Il enregistre les excès de vitesse à l’arrêt, ainsi que les voitures qui viennent vers lui, ou le dépassent. « On l’utilise dans une logique de sécurité routière, pas de rentabilité,_ explique le policier. L’idée c’est vraiment de faire comprendre que la vitesse est un facteur d’aggravation quand on a un accident. »

Ce véhicule à radar embarqué coûte 80 000 euros. Un investissement qui permet aux policiers et aux gendarmes de travailler plus rapidement : les données sont concentrées sur une seule tablette à bord, puis envoyées à Rennes, qui centralise tous les contrôles.

Source : France Bleu

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