Meurtre d’Alexia Daval: Me Schwerdorffer nie les propos tenus dans Libération

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Les avocats de Jonathann Daval, Mes Ornella Spatafora et Randall Schwerdorffer, répondent aux questions de journalistes, à Besançon, le 30 janvier 2018.

afp.com/SEBASTIEN BOZON

Celui qui a fait l’objet d’un portrait peu flatteur dans la presse cette semaine se défend ce samedi. Me Randall Schwerdorffer contre-attaque.

Après l’incroyable retournement de situation dans l’affaire Alexia Daval, l’avocat de Jonathann, Me Randall Schwerdorffer, se retrouve bien malgré lui au coeur de la machine médiatique. L’emballement est tel qu’il fait l’objet d’articles divers, et même d’un portrait réalisé par le quotidien Libération, qui lui accordait jeudi sa traditionnelle dernière page.

Dans l’article, l’avocat du mari-tueur est dépeint comme « gouailleur et gaffeur ». Surtout, le conseil se montrerait très amer avec son client et Alexia Daval selon Libération. Alexia et Jonathann Daval étaient « des gens pas faits pour être ensemble », pense-t-il. « Cette fille-là, à son âge et vu ses attentes, il lui fallait un mec. Un vrai mec. Un mec qui assurait. Et elle, elle lui reprochait: « T’es impuissant, tu bandes pas, t’es une merde. » »

« Un personnage que je ne connaissais pas »

Ces phrases ont depuis été allègrement reprises dans les médias. Et l’avocat dénonce ce samedi une forme de mise en scène de la part du quotidien. Interrogé par L’Est Républicain, Randall Schwerdorffer contre-attaque.

Jonathann Daval, le mari d'Alexia Daval lors d'une marche silencieuse à la mémoire de son épouse le 5 novembre 2017 à Gray
Jonathann Daval, le mari d’Alexia Daval lors d’une marche silencieuse à la mémoire de son épouse le 5 novembre 2017 à Gray

afp.com/SEBASTIEN BOZON

« Je ne revendique pas la paternité d’un très grand nombre de phrases et d’expressions qui ont été reprises par Libération de manière libre, créative, voire romancée, et parfois même comique », déplore l’avocat dans les colonnes du quotidien régional.

« Je comprends que ce soit vendeur, mais après tout ce que j’ai lu ou entendu ces derniers temps, tout ça me laisse indifférent. J’ai même passé un bon moment à lire sur un personnage que je ne connaissais pas », poursuit Randall Schwerdorffer.

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L’avocat estime même que la « journaliste n’a pas écrit un portrait de moi, elle m’a refait le portrait ». « Gaffeur » probablement, « gouailleur », très certainement.

Source : L’Express

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