RÉPONSE AUX ÉLUS : Suite à leurs réponses à la lettre type jointe à mon « Appel à ne pas voter la loi de finances pour 2021 »

Par |28 janvier 2021|Appel aux Français

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Au mois de décembre 2020, j’ai écrit un « Appel aux français »[i] afin qu’ils interpellent et sensibilisent leurs élus sur la situation financière inouïe dans laquelle allait se trouver la France en raison des diverses mesures de blocages économiques décrétées par les autorités publiques. Déjà dans une situation budgétaire très préoccupante dès avant la crise de la Covid, les finances publiques françaises vont maintenant atteindre un niveau de dette que les créanciers jugent d’ores et déjà intenable[ii]. J’ai décrit dans mon Appel, de façon précise et détaillée, qu’elles étaient les réelles limites de la dette et les conséquences dramatiques qui vont immanquablement en résulter.

Nous sommes maintenant au mois de janvier 2021 et certains correspondants m’ont fait de brefs retours sur les réponses hors sujet et très condescendantes des quelques élus ayant daigné répondre à cet Appel désespéré. C’est précisément à ces retours extrêmement désobligeants que je souhaite répondre à mon tour.

Les parlementaires « élus » de la République ne devraient pas oublier que leur seule justification théorique est de « représenter les français ». Aussi, des réponses sibyllines du style « ne vous inquiétez pas, le gouvernement a tout prévu pour aider les entreprises et les français », ou « nous avons bien pris en compte vos inquiétudes » sont des réponses parfaitement inadmissibles. Rappelons que les enjeux politiques du débat soulevé par l’interpellation des élus sont :

  • La disparition de la libre entreprise
  • La disparition de la propriété privée
  • La disparition des libertés publiques individuelles et collectives

Il est donc parfaitement scandaleux que les élus répondent aux inquiétudes sur la dette de leurs administrés en arguant de l’existence d’aides publiques – d’ailleurs partiellement apparentées à des prêts remboursables à termes – uniquement fondées sur la dette publique. Ainsi, aux justes et légitimes inquiétudes des français, les élus ont généralement répondu par un appel à plus de dettes privées et publiques. Outre la méthode rhétorique de « l’endormissement », du « hors sujet » voire même de la « culpabilisation », le comportement de tels élus s’apparente à la « prétendue » réponse de Marie-Antoinette aux français affamés : « qu’on leur donne de la brioche ». On connait la suite…

Il est désormais parfaitement manifeste pour tout le monde que les « élus de la République » défendent leurs propres prébendes[iii] et se moquent comme d’une guigne de la réalité à laquelle sont déjà confrontés et seront de plus en plus confrontés leurs administrés. Les élus sont devenus personnellement hermétiquement fermés aux dures réalités du terrain qu’ils participent par ailleurs activement, par leur veulerie et leur servilité vis-à-vis des consignes de vote émanant de leurs partis, à créer.

Dans ces conditions extrêmes de rupture du pacte social et politique, je propose que l’ensemble des dettes privées et publiques soient remboursées par ceux qui les ont produites et/ou validées : les élus de la République et leurs commanditaires, tous les membres des gouvernements qui se sont succédé depuis le début des années 1980.

En conséquence, ces dettes devront, jusqu’à apurement complet du passif, être exclusivement remboursées par ponction sur le patrimoine officiel et officieux (comptes off-shore) desdits élus et membres des différents gouvernements ; avec – nécessité fait loi – charge héréditaire du remboursement de la dette…

C’est dans ces seules conditions que les élus et ministres prendront enfin conscience de ce qu’est la réalité qu’ils ont exclusivement participé à générer… Pas de pouvoir sans responsabilité afférente ! Rendons au POUVOIR son pendant, la RESPONSABILITÉ personnelle de ses détenteurs. Il ne saurait y avoir de régime politique et d’État viable sans respect de cette règle essentielle.


[i] Cf. https://strategika.fr/2020/12/04/appel-aux-francais-faites-pression-sur-vos-elus-afin-quils-sopposent-au-vote-de-la-prochaine-loi-de-finances-pour-2021/ ; http://www.profession-gendarme.com/appel-aux-francais-opposition-au-vote-de-la-prochaine-loi-de-finances-pour-2021/

[ii] Cf. https://francais.rt.com/economie/83156-scenario-grecque-declaration-chef-fmi-en-europe-dette-francaise-fait-reagir

[iii] Cf. https://www.medias-presse.info/lassemblee-nationale-ne-connait-pas-la-crise-les-deputes-voient-leur-dotation-materielle-augmentee/139275/

A : maire, député, sénateur

A : Conseiller municipal, général ou régional

Objet : Appel à ne pas voter le projet de loi de finances pour 2021

Madame, Monsieur,

Dans le contexte de la déplorable gestion par les autorités publiques de la « crise sanitaire » liée à la Covid-19, la France se trouve malheureusement dans une situation économique désastreuse : les PME sont en grave danger de disparaître massivement, le chômage en situation de développement exponentiel, toute une génération de jeunes gens est sacrifiée par un contexte économique en état de mort cérébrale, ces jeunes ne pouvant ni voir l’aboutissement de leurs études concrétisé par une entrée sur le marché du travail, ni poursuivre des études dans des conditions raisonnables, ni même apprendre à lire convenablement pour les plus jeunes d’entre eux.

Afin de ne pas continuer sur la même ligne politique qui aboutira  nécessairement à de très graves troubles sociaux, je vous appelle, en tant qu’élu(e) de la République, à vous opposer par tous moyens, directs ou indirects, au futur projet de loi de finance qui sera proposé au vote en fin d’année par le gouvernement.

Il est prévisible que ce projet sera – ç’en est désormais devenu une triste habitude – voté en catimini, le 31 décembre 2020, par un hémicycle vidé de l’essentiel de ses membres, partis réveillonner en famille ou entre amis.

Il est de votre DEVOIR d’élu(e) de la République de faire obstacle à cette pratique honteuse et antidémocratique.

J’en appelle donc à votre vigilance : vous DEVEZ remplir la mission de « service public » qui est la vôtre, qui consiste à représenter l’intérêt commun de la population française en vous opposant à ce gouvernement, dont l’impéritie n’est plus à prouver.

Vous DEVEZ empêcher ce gouvernement de nuire en continuant de satisfaire les seuls intérêts des créanciers de notre pays pour, corrélativement, sacrifier sans état d’âme les futures générations, qui devront rembourser une dette, non remboursable, qu’elles n’auront pas contribué à fabriquer.

Vous DEVEZ faire tout ce qui est en votre pouvoir pour vous opposer au prochain vote du projet de loi de finances pour 2021 : soit en votant contre ce projet soit en demandant à vos collègues de voter contre ce projet.

La France doit être dirigée par des citoyens qui ont à cœur de défendre les intérêts de leur Nation, c’est-à-dire ceux de leur population, et non par des représentants des grandes corporations transnationales qui ne pensent qu’à satisfaire les insatiables appétits de leurs donneurs d’ordre.

La loi de finance ne doit plus servir à liquider les intérêts patrimoniaux de la Nation pour servir les intérêts financiers de ses créanciers illégitimes.

STOP au vote de la loi de finances qui entraîne irrémédiablement la France dans une soumission financière, économique, politique et culturelle à des intérêts internationaux hostiles à notre histoire, nos valeurs, notre qualité de vie actuelle et future.

Recevez, Madame, Monsieur, l’expression de la considération vigilante et attentive des Français.

Source : Valérie Bugault

Note de la rédaction de Profession-Gendarme :

Qui est Valérie Bugault ?

PARCOURS :

Mon grand-père était un ancien résistant, entrepreneur parti de rien et néanmoins doté de nombreux talents. C’est dans la lignée de ce qu’il représentait en tant qu’homme (résistant) et en tant qu’entrepreneur que j’ai écrit une thèse, trompeusement intitulée « La cessation d’activité – Étude de droit fiscal », à l’occasion de laquelle j’ai créé une théorie juridique unifiée de l’entreprise capitalistique.

Cette théorie juridique réinventait (alors à mon insu) les fondements de la « participation » que le CNR et de Gaulle avaient deux fois échoué à mettre en œuvre, une première en 1945 et une seconde fois à la fin des années 60. Les choses se seraient sans aucun doute passées très différemment pour la France, son économie, sa Nation, si « la participation » avait alors pu être mise en œuvre…

J’ai soutenu ma thèse de droit privé à l’université Paris I Panthéon Sorbonne le 8 septembre 2005 et ai obtenu les meilleures mentions (mention très honorable avec les félicitations du jury), distribuées à la condition exclusive qu’il n’y ait pas de carrière universitaire à la clef !

La participation ne devait décidément être ni instaurée ni enseignée en France…

A la suite de cette expérience, j’ai exercé en tant qu’avocate en doctrine dans le domaine des « prix de transfert » au cabinet Francis Lefebvre, approfondissant au passage mes connaissances du fonctionnement international de l’entreprise.

Étant en opposition de valeur radicale avec le milieu professionnel dans lequel j’évoluais, mon intermède professionnel en droit des affaires internationales fut de courte durée. Après un très bref passage dans un petit cabinet pratiquant la fiscalité française, j’ai, début 2009, cessé définitivement mes activités d’avocate (me mettant dès lors en omission) pour me consacrer à diffuser auprès d’un public non averti le résultat de mes nombreux travaux de recherche et les découvertes juridiques et politiques que j’avais faites.

Ancienne adhérente de l’UPR, j’ai coordonné les élections européennes de 2014 (à l’occasion desquelles élections j’étais n°2, aux côtés de François Asselineau, sur la liste d’Île de France) et donné, à cette occasion, des conférences sur le fonctionnement des institutions européennes.

Je me suis retirée de l’UPR en 2015.

Je suis aujourd’hui chercheuse INDÉPENDANTE, docteur en droit et analyste de géopolitique juridique, mes travaux, articles et vidéos sont en accès libre depuis plus de 10 ans pour informer et réinformer la population sur des sujets d’intérêt général. Tout est accessible sur ce site.

Si vous voulez soutenir cette démarche, aidez-moi, en participant au développement de mon Cercle de Réflexion « RévoluDroit » et/ou en participant financièrement, dans la stricte mesure de vos moyens.

Mes SUJETS de RECHERCHES

  • les institutions nationales et internationales
  • la monnaie
  • l’entreprise
  • le droit
  • le fonctionnement de l’économie globale

J’ai publié 4 OUVRAGES (aux éditions Sigest)

Fondatrice de REVOLUDROIT – CERCLE DE RÉFLEXION ALTERNATIF

Premier « Think-Tank » de droit alternatif qui œuvre pour retrouver un droit au service des humains et à l’écoute du contexte naturel dans lequel l’humanité s’inscrit. (en savoir plus)

Il s’agit concrètement de reconstruire et réhabiliter le droit européen traditionnel d’origine continentale autour de principes et valeurs intangibles tirés du droit naturel considéré au double regard de l’état actuel des connaissances scientifiques et des conclusions qu’il faut tirer des différentes expériences historiques d’organisations humaines. (en savoir plus)

COLLOQUES NATIONAUX et INTERNATIONAUX

Nationaux

Conférences dans divers cercles et organisations :

  • Civitas,
  • Colloque Franco-Russe novembre 2018,
  • Institut Schiller février 2020,
  • Culture populaire Nice (septembre 2020),
  • différents groupes sur demande privée…

Internationaux

  • Forum anti-Davos, Chisinau (Moldavie), décembre 2017
  • Quatre conférences à Erevan (Arménie) avril 2018 :
    1. Bibliothèque Isahakyan,
    2. Bibliothèque Nationale,
    3. Université Valeri Brusov,
    4. Université d’Etat d’Erevan
  • NewHorizon, Beirut (Liban), octobre 2019

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COLLABORATIONS OCCASIONNELLES

  • AgoraVox (sous pseudonyme) et
  • Boulevard Voltaire

Mes articles sont régulièrement relayés par certains sites assez diversifiés et occasionnellement par d’autres, tels que

Je participe également et de façon occasionnelle à des émissions sur

MA FORMATION

  • Doctorat de droit privé – Université Panthéon Sorbonne – 2005
  • CAPA – 2005
  • DEA de finances publiques et fiscalité – Paris II (Assas) – 1995
  • Maitrise de droit privé mention carrières judiciaires – Paris II (Assas) – 1994

Source : Valérie Bugault – Qui suis-je

 

 

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