Police. « Un manque cruel d’effectifs »


Brest. 150 manifestants pour soutenir la police… par Letelegramme

Ils étaient plusieurs dizaines, place Wilson, hier, pour dénoncer les conditions de travail des forces de l’ordre. Un rassemblement qui aura une suite, puisque les manifestants ont promis de revenir deux fois par semaine.

Des policiers actifs. Mais aussi des fonctionnaires à la retraite, des gendarmes, des pompiers, des infirmières et des citoyens lambda « écoeurés par la situation »… Hors cadre syndical et politique, quelque 150 personnes se sont rassemblées hier midi, place Wilson, pour exprimer un « grand ras-le-bol ». Et ils promettent de réitérer l’opération deux fois par semaine tant qu’ils ne seront pas entendus en haut lieu. D’ampleur nationale, le malaise va bien au-delà des violences et injures dont les policiers disent régulièrement être victimes. Tous dénoncent « un manque de reconnaissance et de moyens ». À Brest, contrairement à d’autres grandes villes, ils saluent « les relations qu’ils entretiennent avec les magistrats ».

« Brest n’est pas mieux qu’ailleurs »

Ils reconnaissent aussi « que leur hiérarchie directe ne peut pas faire grand-chose ». Mais pour le reste, ils dénoncent une situation qui n’est pas mieux qu’ailleurs et qui « n’est plus tolérable ». « Cellules en piteux état, véhicules qui ne passeraient pas le contrôle technique, mobilier défectueux »… Pour Daniel, retraité depuis quatorze ans, « le problème n’est pas nouveau mais c’est lamentable et ça ne va pas en s’améliorant ». Guillaume, policier depuis quinze ans, arrivé de la région parisienne à Brest il y a quelques années déplore aussi un manque de moyens. Mais surtout, un manque d’effectifs. « Le principal souci ici, c’est qu’on n’est pas assez nombreux. Résultat : on est rappelé sur des jours des repos. Et c’est un cercle vicieux, comme on n’est pas assez nombreux, on a du mal à récupérer nos heures supplémentaires. Au final, c’est beaucoup de fatigue, du stress supplémentaire et des conditions de vie familiale dégradées ».
Source :  Le Télégramme

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