Nouvelle-Calédonie : la saisie record de cocaïne brûlée dans une usine métallurgique

En Nouvelle-Calédonie, 1,4 tonne de cocaïne a été brulée dans une usine métallurgique, mercredi 2 août. Cette saisie record a été effectuée par les autorités françaises au large des îles Tonga dans le Pacifique sud.

La saisie record d'1,4 tonne de cocaïne a été brûlée dans les fours d'une usine métallurgique. © Gendarmerie nationale
© Gendarmerie nationale La saisie record d’1,4 tonne de cocaïne a été brûlée dans les fours d’une usine métallurgique.
La saisie record d’1,4 tonne de cocaïne effectuée par les autorités françaises au large des îles Tonga dans le Pacifique sud a été brûlée mercredi 2 août à Nouméa dans les fours d’une usine métallurgique, a-t-on appris de sources concordantes.

« Une procédure classique »

La gendarmerie de Nouvelle-Calédonie a posté sur son compte Facebook des photos où l’on voit une partie de la cargaison dans l’usine de la Société Le Nickel (SLN), située à l’entrée de Nouméa. « C’est une procédure classique, on nous avait déjà demandé dans le passé de détruire des armes, des pièces de monnaie ou du cannabis », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la SLN.

Destinée au marché australien

La cocaïne, conditionnée dans des dizaines de paquets et vraisemblablement destinée au marché australien, a été détruite sous haute surveillance des forces de l’ordre dans la nuit de mardi à mercredi dans les fours de l’usine où la température est de l’ordre de 1.500 degrés.

La drogue, vraisemblablement destinée au marché australien, a été saisie le 27 juillet lors d’une opération des Forces armées de Nouvelle-Calédonie, sur un voilier battant pavillon de Gibraltar, « L’Afalina », qui naviguait au large des îles Tonga.

Une enquête débutée en juillet

L’enquête avait débuté fin juillet en Polynésie, en raison du comportement jugé douteux de l’équipage qui avait navigué sans escale depuis le canal de Panama et voulait gagner directement l’Australie, malgré une avarie. En outre, la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières avait signalé au haut-commissaire de Polynésie que l’un des membres
de l’équipage avait été antérieurement suspecté de trafic de stupéfiants.

La cargaison et les quatre membres de l’équipage de nationalité lituanienne et lettone sont arrivés dans la nuit de mardi à mercredi à Nouméa à bord de la frégate « Vendémiaire » de la Marine.

Plus de 100 millions d’euros

Les quatre hommes ont été placés en garde à vue et sont entendus par la gendarmerie, en liaison avec les offices centraux des Etats-Unis et de l’Australie, chargés de la lutte contre le trafic de stupéfiants. La valeur marchande de cette drogue avait été estimée à quelque 100 millions d’euros, mais selon une proche de l’enquête ce montant aurait été largement supérieur compte tenu de la pureté de la cocaïne.

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