Mayotte : opération de gendarmerie contre l’immigration clandestine

7609602_9724dfd0-2827-11e8-ba4a-4f9f25501852-1_1000x625Koungou (Mayotte), le 9 mars 2018. Malgré l’accord avec le gouvernement, la population maintient les barrages mis en place depuis 4 semaines. AFP/Ornella LAMBERTI

Selon un premier bilan, les gendarmes ont interpellé une quarantaine d’étrangers en situation irrégulière. Dans l’île, le mouvement de contestation se poursuit.

Par ailleurs, une grande opération de gendarmerie est en cours contre l’immigration clandestine à Mayotte, au nord de Mamoudzou. Selon un premier bilan, 42 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés tôt dans la matinée.

Depuis 4 semaines, un grand mouvement de contestation a été lancé. Les manifestants réclament des mesures contre l’insécurité mais également contre l’immigration.

Par ailleurs, malgré l’accord conclu avec le gouvernement mardi, les barrages mis en place par la population pour protester contre l’insécurité se poursuivent ce jeudi à Mayotte. Onze points de barrages ont été comptabilisés dans toute l’île.

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La ministre des Outre-mer Annick Girardin s’est rendue sur l’île en début de semaine et a annoncé lundi une première série de mesures pour la sécurité et contre l’immigration irrégulière. Mardi, au bout de cinq heures de négociations avec l’intersyndicale et le collectif initiateurs du mouvement, 15 mesures supplémentaires réclamées par ce collectif ont été, selon lui, acceptées par le gouvernement. Parmi elles, la lutte contre les attestations d’hébergement et de paternité de complaisance, la mise en place de navires supplémentaires contre l’immigration clandestine, la reconnaissance des associations luttant contre l’insécurité, la lutte contre l’habitat clandestin et le démantèlement des bandes, sources d’insécurité.

 

Mais alors que l’intersyndicale proposait aux manifestants la levée des barrages, ceux-ci sont maintenus et la grève générale se poursuit, ont annoncé mercredi les organisateurs, estimant que « des points manquaient » dans l’accord de principe trouvé avec Mme Girardin, notamment en matière de sécurité.

Selon La 1ere, la mairie de Mamoudzou est fermée pour la deuxième journée consécutive, des manifestants bloquant l’accès.

Source : Le Parisien

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