Les écoliers friands de moto d’ambulance et de menottes

Sur celui de la gendarmerie nationale, la Yamaha 1300 FJR a été enfourchée, posée sur ses béquilles, par les filles autant que par les garçons. - Sur celui de la gendarmerie nationale, la Yamaha 1300 FJR a été enfourchée, posée sur ses béquilles, par les filles autant que par les garçons.

Sur celui de la gendarmerie nationale, la Yamaha 1300 FJR a été enfourchée, posée sur ses béquilles, par les filles autant que par les garçons.

Les Rencontres de la sécurité permettent – ultime journée ce samedi au Sdis à Chauray – à ses acteurs d’échanger avec toutes les tranches d’âge.

Du 7 au 10 octobre, la déclinaison deux-sévrienne des 3es Rencontres nationales de la sécurité a pris, vendredi à Niort, un tour enfantin. Place du Donjon, nos acteurs de la sécurité que sont la police, la gendarmerie, la mission sécurité routière de la préfecture, la protection civile, les pompiers, le Samu, la Croix-Rouge et même l’Éducation nationale ont reçu 150 écoliers de cours moyen venus de quatre écoles niortaises. Chargé de mission sécurité routière à l’inspection académique, Jean-Paul Bernard a rappelé l’importance de « l’éducation à la route » pour des 10-11 ans qui adoptent le vélo comme mode de déplacement et qui sont sensibles à tous les « sauveurs de la vie des gens ». Les pompiers avec la grande échelle tutoyant les nuages, avec la cellule Grimp escaladant le donjon, et le Samu 79 avec un véhicule d’intervention, un mannequin en situation et un défibrillateur ont attiré les regards. A la tête du Samu-Smur 79, le Dr Faranpour a constaté : « Ils ont tous vu «  Urgences  ». » Directeur du Service départemental d’incendie et de secours, le colonel Marand a relayé les besoins en sapeurs-pompiers volontaires (1.450 dans les Deux-Sèvres), pour lesquels les recruteurs pointent la difficulté de la disponibilité en journée.

La police nationale a, elle aussi, fait mouche. Des menottes ont échu à d’autres menottes, lesquelles, à peine libérées, se sont emparées d’un bâton, d’un pare-balles ou d’un bouclier. A côté, l’identité judiciaire a animé un atelier avec un Handscope, matériel de recherche de fluides corporels, et un second atelier de prise d’empreintes. Deux mètres plus loin, une BMW 1200 RT a sollicité son moteur et sa trompe bi-ton. Égalité avec la Yamaha 1300 FJR des gendarmes de l’Escadron départemental de sécurité routière, dont la voisine, une Renault Megane RS d’interception autoroutière, a vu s’installer des dizaines d’amateurs à son volant.

Source : La Nouvelle République

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