Les accusations délirantes de Taubira contre la police

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Christiane Taubira. Photo © Lewis JOLY/SIPA

Au cours d’une interview, l’ex ministre de la Justice de François Hollande a notamment estimé que la police “couvrait des actes racistes commis de façon délibérée”.

Revoilà Christiane Taubira. Alors que les manifestations anti-flics se multiplient en France et dans le monde, celle qui fut ministre de la Justice de François Hollande entre 2012 et 2016 a voulu faire entendre sa voix dans le débat. Dans une interview surréaliste donnée au Journal du dimanche, l’ancienne Garde des Sceaux a déploré « les hommes noirs qui meurent de leur rencontre avec des policiers », en France comme aux Etats-Unis, et accusé les forces de l’ordre française de couvrir des crimes racistes.

Des policiers couverts par l’institution, selon Taubira

Comme la plupart des militants anti-racistes et anti-flics, Christiane Taubira compare d’ailleurs le sort de George Floyd à celui d’Adama Traoré. Pourtant, alors que les circonstances de la mort du premier demeurent floues, celles du second le sont de moins en moins, grâce à diverses expertises médicales qui innocentent les gendarmes. Pire, l’ex-ministre de la Justice va même jusqu’à sous-entendre que certains policiers français sont « obligés de couvrir des actes racistes commis de façon délibérée » par certains de leurs collègues. Elle déplore également « des procédures qui durent des années et qui aboutissent très souvent à des non-lieux » en cas d’accusation d’un membre des forces de l’ordre. L’ancienne ministre réfute cependant l’existence d’un « racisme institutionnalisé », au contraire des Etats-Unis où il est, selon elle, « incontestable ».

Christiane Taubira s’en est ensuite pris à Emmanuel Macron et à son quinquennat, qu’elle accuse d’avoir été d’une grande brutalité. Pour elle, il y a eu « plus de violences pendant ce demi-quinquennat que pendant d’autres quinquennats », notamment à l’encontre des « gilets jaunes ». « Je crois qu’il y a entre ce gouvernement et la société une inintelligibilité phénoménale. Un mur d’incompréhension. Une incapacité à accéder à ce qui fait la vie des gens », fait-elle valoir, estimant que le gouvernement menait « une politique antisociale ».

Source : Valeurs actuelles

 

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