Le terrain pour la construction de la nouvelle gendarmerie choisi
L’ancienne gendarmerie devrait être remplacée par une nouvelle caserne située à Pontic. |
Le conseil municipal a délibéré sur la proposition d’acquérir les terrains, cadastrés sous les numéros 748 et 103 de la section AV, d’une superficie respective de 12 195 m2 et 17 035 m2, situés rue de la Libération et propriété de Mme Le Gloanic-Blanchard.
En projet depuis trois ans
« Le projet de construire une nouvelle gendarmerie a démarré depuis 3 ans car il y avait un risque de fermeture de la brigade de Gourin, lance en préambule David Le Solliec, maire. Nous avons demandé au ministère de l’Intérieur d’être prioritaire pour construire une nouvelle caserne et des logements pour les gendarmes et leur famille. » La commune sera porteuse de projet et le ministère sera locataire.
Quatre terrains possibles
La délibération porte sur le choix d’un des quatre terrains qui ont été retenus pour cette construction. Les critères de choix sont : l’accessibilité avec plusieurs entrées possibles ; la proximité d’un axe de circulation pour permettre de relier les autres villes ; un accès facilité aux commerces pour les familles ; l’absence de servitudes radio-téléphoniques qui pourraient être préjudiciables à l’équipement de transmission de la gendarmerie.
Quatre terrains ont été proposés au ministère par la commune : un terrain, appartenant au conseil général, situé à Hanvec, un autre, à côté d’Intermarché, un 3e à côté du Leclerc, et un dernier à Pontic. C’est celui de Pontic qui a été choisi.
152 500 €
Il a été estimé par les Domaines à 152 500 € pour 29 230 m2. Le choix a été validé par la commission de la gendarmerie. « Que va devenir l’ancienne gendarmerie ? », demande Louis Kersulec. « En fait celle-ci n’appartient pas à la commune mais à Vinci », répond le maire. « Ma crainte c’est que ça devienne une friche », rétorque le conseiller qui s’interroge aussi sur la déperdition des terres agricoles dans le Morbihan qui est très importante : « A l’heure actuelle, les terres sont cultivées. Le projet va faire disparaître près de trois hectares de terres agricoles ».
Louis Kersulec s’interroge aussi sur la pérennité de la gendarmerie dans le temps. « On va s’engager financièrement sur 20 ans et il n’est pas sûr que la brigade reste aussi longtemps à Gourin ».
Le maire a répondu que les logements pourraient, dans ce cas, être revendus à des familles et que le bâtiment de la caserne sera adapté pour que les coûts ne grèvent pas de façon trop importante les finances de la commune. La délibération a été votée, moins quatre abstentions.
Source : Ouest-France
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