L’enquête, menée par la section de recherches de la gendarmerie et par le centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), avait été initiée par une plainte déposée à l’automne 2014 par l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa) et la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem).
«On a fait chuter le Megaupload français», s’est félicité David el Sayegh, secrétaire général de la Sacem, faisant référence à la plateforme de téléchargement fermée en 2012. «Il s’agissait d’un site massif de téléchargement avec une ampleur commerciale très importante, il était indispensable pour nous d’agir et de faire respecter les droits d’auteurs.»
Plus de 2,5 millions de liens de téléchargements directs vers des oeuvres protégées étaient proposées sur le site, dont 1.500 albums, selon David el Sayegh. «Ces liens étaient protégés par un autre site lié, ‘Dl-protect.com’, contre des déréférencements de masse par des robots.»
«Les deux sites étaient tous deux monétisés, les régies publicitaires versaient les sommes récoltées sur des comptes offshore à Malte, à Chypre et au Belize», a-t-il poursuivi, ajoutant que les administrateurs «vivaient très bien de leur activité illicite puisqu’ils s’étaient acheté des voitures de luxe, des biens immobiliers et avaient fait des comptes épargne».
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