Le nouveau commandant de gendarmerie officialisé

Lors d’une cérémonie qui avait lieu hier, le colonel Santarelli a transmis le commandement de la gendarmerie d’Angoulême à François Bisquert.

Le commandant François Bisquert a officiellement pris, hier, la tête de la compagnie de gendarmerie d’Angoulême.
Le commandant François Bisquert a officiellement pris, hier, la tête de la compagnie de gendarmerie d’Angoulême.. PHOTO/Photo Phil Messelet

Hier, le colonel de gendarmerie Santarelli a officiellement confié à François Bisquert, 52 ans, le commandement de la compagnie d’Angoulême, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la cour de la gendarmerie. Deux brigades autonomes, une brigade motorisée, une brigade de recherche…

Cet ancien officier de communication en Corse a 119 militaires sous ses ordres depuis le 1er août. Le colonel a salué sa rigueur, son professionnalisme et son sens du devoir, avant de rappeler les deux missions prioritaires qui lui sont désormais confiées: la lutte contre les cambriolages et la sécurité routière.

Un nouveau commandant en second, le capitaine Hervé Ladaive a également pris ses fonctions, début septembre, à la compagnie d’Angoulême. Il remplace le capitaine Rodts. Âgé de 56 ans et père de trois enfants, Hervé Ladaive arrive de Lesparre-Médoc (33) où il occupait un poste équivalent, après avoir servi à Dreux et à Djibouti, auprès des soldats français. Originaire du Limousin mais charentais de coeur. C’est lui qui avait réclamé sa mutation à Angoulême.

Trois gendarmes décorés

Lors de cette cérémonie, le lieutenant-colonel Philippe Garcia, responsable des partenariats de la gendarmerie, et le major Jean-Luc Bourdeau, numéro 2 de l’escadron départemental de sécurité routière (EDSR), ont reçu la médaille de la sécurité intérieure qui récompense leur investissement. Le maréchal des logis en chef, Sibylle Forgeront, a également été récompensé pour acte de bravoure pour avoir, en mai dernier, participé à l’interception d’un chauffard qui roulait à contresens sur la RN 10.

Après avoir refusé de s’arrêter une première fois au niveau de Roullet-Saint-Estèphe, le conducteur alcoolisé avait percuté la voiture gendarmerie, avant de finalement stopper sa course folle au niveau de Jurignac. « On a dû rouler à contresens comme lui, mais sur la bande d’arrêt d’urgence, et le forcer à sortir de sa voiture, raconte la jeune gendarme. On a croisé plusieurs voitures, qui ont dû faire des embardées pour l’éviter, j’ai eu très peur », confie-t-elle aujourd’hui.

Source : Charente Libre

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