Langon Gendarmerie : le capitaine Yves Bédènes a achevé son service

Le capitaine Yves Bédènes quitte la compagnie de gendarmerie de Langon pour prendre sa retraite après 37 années de service.

Le capitaine Bédènes : «  Le 12 févier je serais rayé des cadres de la gendarmerie active. Je vais m'inscrire en réserve ».
Le capitaine Bédènes : « Le 12 févier je serais rayé des cadres de la gendarmerie active. Je vais m’inscrire en réserve ».

L’heure de la retraite a sonné pour le capitaine Yves Bédènes, 59 ans, après 37 années de carrière dans la gendarmerie. « J’y suis entré dans la un peu par hasard. J’ai passé et réussi le concours » raconte l’officier originaire de Montauban.

En février 1980, il rejoint pour six mois l’école de gendarmerie de Berlin, quartier Napoléon. « J’ai bien connu le mur pour l’avoir traversé. »

J’ai apprécié la campagne sud-girondine

De ce premier voyage à l’étranger, il se souvient en particulier d’une garde effectuée à la prison de Rudolf Hess, un des dirigeants les plus puissants du Troisième Reich. « J’étais tout jeune gendarme et je l’ai vu à travers mes jumelles. » Il ajoute : « Berlin sera une des destinations de ma retraite. » Sa première affectation en août 1980 est Puy-l’Évêque dans le Lot, « à 80 km de la maison », où il reste 9 ans. « C’est un milieu viticole. Cela reste un excellent souvenir. Je me suis régalé en tant que fils de paysan. Je parlais patois avec les gens du coin. »

Nouvelle-Calédonie

Il se marie en septembre avec son épouse Montalbanaise et ils auront deux garçons (33 et 29 ans aujourd’hui). Avec sa famille, Yves Bédènes part à Dumbéa en Nouvelle-Calédonie, pour 4 ans. « C’est un beau souvenir aussi. J’ai vu le métier, une gestion différente dans les contacts avec les populations (Canaques, Tahitiens…). » Passionné de voyages, il découvre aussi la Nouvelle-Zélande, l’Australie.

En 1993, il est muté à l’ex-brigade d’Eysines en Gironde où il reste 4 ans en tant que maréchal des logis-chef. « Une unité avec une grosse activité. » En 1998, il passe adjudant-chef, affecté à Gujan-Mestras. « Le bassin d’Arcachon a une activité soutenue. J’ai été 9 ans adjoint au commandant de brigade ». Il passe ensuite 4 ans à Lacanau, accède au grade de major sur concours, puis devient lieutenant. « On a pris racine avec ma famille à Gujan. Mon épouse y a trouvé un travail de technicienne de laboratoire, on a construit notre maison. » Yves Bédènes commande ensuite la COB de Lacanau-Carcans. Après 31 ans passés en brigade, il est affecté en 2011 comme adjoint au commandant de la compagnie de Langon. « Je remercie la gendarmerie de m’avoir fait respirer un peu. Ici la tâche est intéressante. On supervise les activités des unités et on est moins confronté aux événements. Et Langon est entre Gujan et Montauban. Étant originaire d’un secteur rural, j’ai apprécié la campagne sud-girondine. »

Meubles industriels

Quel événement l’a marqué « L’affaire la plus triste a été celle des bébés congelés de Louchats ». Le 11 février, le capitaine fêtera ses 59 ans « et le 12 je serais rayé des cadres de la gendarmerie active. Je vais m’inscrire en réserve ». La suite « J’espère profiter un peu plus de ma petite-fille. Je connais bien Gujan, son sénateur-maire, la police. Si je peux donner un coup de main… Je dois aussi bricoler à la maison et me consacrer à mon hobby : le reconditionnement de meubles industriels en fer. »

Source : Le Républicain

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