La pandémie du coronavirus impose de réduire la pollution électromagnétique, certainement pas de l’accroître

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Face à la pandémie de coronavirus, les mesures adoptées par le gouvernement fédéral doivent évidemment s’imposer rigoureusement à chacun de nous : confinement, distanciation sociale, hygiène.

On est cependant en droit de s’étonner de l’absence totale de recommandations visant à renforcer notre système immunitaire, notamment par une alimentation riche en produits frais et le recours à des compléments efficaces.

Se réjouir de la réduction actuelle et momentanée de la pollution atmosphérique ne suffit pas non plus. Il s’agit de préparer une réduction durable et plus largement de veiller à limiter les nuisances qui affaiblissent le système immunitaire. À cet égard, l’exposition aux rayonnements électromagnétiques doit être ciblée, les populations de tous les pays industrialisés étant largement concernées depuis le déploiement massif des technologies sans fil. La littérature scientifique indique en effet que l’exposition permanente à des rayonnements allant des très basses fréquences aux micro-ondes provoque un affaiblissement du système immunitaire, notamment par déplétion des lymphocytes (1).

Il est dans cet esprit totalement indispensable de remettre en question les projets en cours d’un déploiement massif de la technologie 5G ; celle-ci augmentera considérablement l’exposition aux rayonnements électromagnétiques, faisant notamment appel aux ondes millimétriques qui nécessitent une multiplication du nombre d’antennes. On dispose de peu d’informations scientifiques en langue anglaise à ce sujet. Toutefois, de nombreux travaux scientifiques publiés en russe et en ukrainien ont été consacrés aux effets sur la santé des rayonnements de hautes fréquences dans la gamme des ondes millimétriques à des niveaux d’irradiation non thermiques. Ils montrent notamment un affaiblissement significatif du système immunitaire (2).

Plusieurs spécialistes en bioélectromagnétisme considèrent comme très plausible l’hypothèse d’un impact considérable du rayonnement de la 5G sur la vitesse de propagation de la pandémie du coronavirus actuelle.

Il faut rappeler que la ville de Wuhan en Chine, épicentre de la pandémie de coronavirus, est une des premières villes « intelligentes » équipées de la 5G et le lieu de la première autoroute 5G où doivent être testées les voitures autonomes.

Environ 10.000 antennes 5G ont été installées et activées à Wuhan en 2019, 80 % d’entre elles au cours des 3 derniers mois de l’année. L’épidémie a été détectée pour la première fois au début de ces 3 mois et s’est fortement aggravée en décembre. On peut considérer que ces évènements sont simplement coïncidents (3), mais on est en droit de penser que l’exposition aux champs pulsés de la 5G a stimulé la réplication du virus et sa dissémination, comme le suggère Martin Pall (4), mais aussi Jacques Lintermans et André Vander Vorst (voir la note 1).

Nous estimons que le principe de précaution doit être d’application et que, plus encore maintenant qu’hier, il faut adopter un moratoire sur la 5G et aller vers une réduction des limites de l’intensité de champs électromagnétiques, sachant que nous ne sommes pas à l’abri de nouvelles pandémies et que le confinement des populations et la mise à l’arrêt des activités économiques et sociales ne sont pas des réponses durables ni acceptables.

Il est particulièrement mal venu, de toute manière, de tenter d’accélérer le déploiement de la 5G dans le contexte actuel, comme le fait l’IBPT en proposant l’attribution provisoire de nouvelles plages de fréquences à cinq opérateurs.

Nous appelons tous les citoyens à écrire en ce sens à l’IBPT en réponse à la consultation qu’il a lancée à ce sujet : voir notre site web pour une lettre type et l’information sur la procédure à suivre.

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(1) Jacques Lintermans, docteur en sciences et André Vander Vorst, professeur émérite de l’ULouvain  : « Coronavirus et 5G, y aurait-il une corrélation ? ». Mars 2020, www.stop5g.be/fr/doc/

(2) N. Nikolaevich Kositsky, A. I. Nizhelska, P. Ormsby : Influence of High-frequency Electromagnetic Radiation at Non-thermal Intensities on the Human Body  (a review of Work by Russian and Ukrainian resarchers. www.researchgate.net . Voir l’article cité à la note 1 pour d’autres références.

(3) L’émergence du virus trouve très probablement son origine dans la destruction des habitats naturels des animaux sauvages et l’élevage industriel. Voir cet article « Contre les pandémies, l’écologie – D’où viennent les coronavirus ? » de Sonia Shah disponible sur le site du Monde diplomatique, monde-diplomatique.fr .

(4) Martin Pall, PhD, Professor Emeritus, Washington State University : Argument for a 5G-COVID-19 Epidemic causation Mechanism. March 2020, electromagnetichealth.org

 

Contact  :

  • Paul Lannoye, 081 44 53 64
  • Francis Leboutte, 04 388 39 19
  • Stéphanie D’Haenens, 02 801 14 93
  • Colette Devillers

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Source : Collectif pour l’arrêt
du déploiement de la 5G

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