Général Flynn, le patriote solitaire

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Savez-vous qui est au centre des feux croisés de l’ouragan ?

Qui a subi les assauts du FBI avec la complicité de la CIA, du Département de la Justice, et sans doute quelques autres agences à trois lettres pendant près de quatre ans pour un délit qui n’a coûté que 15 jours de prison à un de ses « co-conspirateurs» ?

 

Il s’agit du Lieutenant Général en retraite Michael Flynn, qui a servi en tant que commandant du Joint Functional Component Command for Intelligence, Surveillance and Reconnaissance en Afghanistan puis en Irak, directeur adjoint du renseignement national, directeur de la Defense Intelligence Agency, et président du Military Intelligence Board de l’été 2012 à l’été 2014 au service de l’administration Obama qui le poussera dehors pour « divergence de vue » et « perte du lien de confiance ».

Il réapparait dans la vie publique à l’annonce de la candidature de Trump derrière lequel, tout démocrate soit-il, il se range, et est vite pressenti pour tenir un rôle majeur dans l’administration de ce dernier s’il était élu. A l’été 2016, alors que les rumeurs enflent au sujet de sa nomination comme VP de Trump, Flynn tient un discours engagé en soutien au candidat au cours duquel il ne cache pas son aversion pour l’opposante Hillary Clinton «corrompue», lui demandant de laisser tomber la course pour la Présidence, reprenant le cri «Enfermez-là !» que scande la foule.

 

Membre actif de la campagne de Trump, il fait évidemment partie de l’équipe de transition lorsque début Novembre 2016, la nouvelle tombe, cueillant le monde entier par surprise :

La Transition

Le séisme est planétaire. Un Barack Obama pincé déclare à Trump devant les caméras « qu’une transition paisible est sa priorité des deux mois à venir, afin d’être assuré que le Président élu puisse réussir. »
Beau vœu pieux alors qu’Obama continue de prendre des décisions (1), notamment au Conseil de Sécurité des Nations Unies et, fin décembre, éconduit 35 diplomates russes des USA et annonce des sanctions contre les russes et leurs actifs, en représailles contre l’ingérence russe dans la campagne après qu’un rapport rapport ultra secret qui a depuis été déclassifié ait « fuité»(2) dans la presse juste après l’élection.

Pendant toute l’année précédente, Hillary Clinton et son équipe ont parlé de collusion avec la Russie, de la part de Trump lui-même et de plusieurs de ses collaborateurs, accusant la puissance étrangère du piratage des serveurs du Parti Démocrate d’avoir communiqué les données piratées à Wikileaks.  A l’été 2016, Brennan, directeur du FBI, crée une cellule spéciale (en collaboration avec le Trésor, le DOJ la CIA, le bureau du renseignement ODNI et la NSA)  pour enquêter avec le Trésor et le DOJ sur les connexions de Trump avec la Russie (3).

L’enquête baptisée CrossFire Hurricane, permet de mettre Trump et son équipe sous surveillance, s’engageant dans ce qui sera connu ensuite comme le scandale des écoutes (FisaGate). Dans le cadre de cette enquête, le Général Flynn lui, est espionné depuis Août 2016. (4)

Alors que le ton monte entre Obama et la Russie, Mike Flynn, destiné à devenir conseiller à la sécurité de Trump, échangera quelques coups de fil avec l’ambassadeur de Russie aux USA, lui disant à demi mot de ne pas se formaliser plus que nécessaire des mesures décrétées par Obama, que la prise de fonction imminente de l’administration Trump permettrait d’engager de bien meilleures relations entre les deux pays. Le 31 Décembre, Vladimir Poutine annonce officiellement qu’il s’abstiendra de répliquer contre les USA, déclaration que Trump saluera d’un tweet « C’est bien d’attendre, je savais qu’il (Poutine) est très intelligent ».

On confirme aujourd’hui avec de plus en plus de preuves déclassifiées et de documents qui font surface, que l’intégralité de la procédure contre Flynn et l’enquête pour collusion avec la Russie ont été bâtis intégralement sur des rapports bidonnés, financés par les démocrates ou directement par Hillary Clinton, rapports qui ont permis eu FBI d’obtenir des mandats d’écoute.
Obama, le 5 janvier, en réunion avec le patron du FBI Comey et Peter Strzok , Susan Rice, Joe Biden, Brennan CIA, Clapper DNI et Sally Yates, et ensemble, décident comment ils vont faire tomber le Général, afin, d’une part de l’éliminer et l’empêcher d’atteindre un poste qui lui permettrait d’agir « au mieux de ses connaissances », c’est à dire en fonction de tout ce qu’il sait, y compris appris du temps où il était le chef du renseignement américain, et d’autre part d’affaiblir Trump. Selon les notes de Strzok, l’appel vers l’ambassadeur ne compromettait pas Flynn. Biden a suggéré l’utilisation du Logan Act (un citoyen américain n’a pas le droit d’agir au nom du gouvernement). « Mettez qui il faut après [Flynn] lui opur gérer ça » a ordonné Obama.

A partir de ce moment, l’étau se resserre inexorablement sur Flynn.

McCabe, directeur adjoint du FBI laisse fuiter la conversation de Flynn et de l’Ambassadeur dans la presse, c’est également lui qui avait transmis à la presse le dossier confidentiel de la CIA sur la collusion russe et lui encore, avec Comey, qui forcent le dossier fabriqué contre Flynn dans l’enquête. Grâce à l’enquête de Mueller sur la collusion russe, aux enquêtes sénatoriales sur l’attribution abusive d’autorisations d’écoute FISA et le rapport de l’Inspecteur Général Horowitz sur l’utilisation par Hillary Clinton d’un server de mail non sécurisé, sans compter les enquêtes encore en cours de Durham sur l’Obamagate et de Bash sur la collusion et des demandes de démasquages douteuses dans le cas Flynn, on comprend maintenant que Steele, embauché par GPS Fusion, une société payée en partie par le parti démocrate, en partie par Hillary Clinton, a étoffé un dossier à charge sur la collusion russe puis Flynn, réalisé par, nous l’avons appris il y a quelques jours, Danchenko, un fêtard de Washington qui a fait du zèle pour mériter son chèque » a-t-il dit pour sa défense. Danchenko travaille pour le Think Tank démocrate Brookings Institution, dont le financement vient en partie de nos justiciers milliardaires préférés, Bill & Melinda Gates, qui sont décidément philanthropes sur tous les fronts.

Capture d’écran 2020-10-07 à 18.07.57Deux jours plus tard, le Juge fédéral Contreras en charge des auditions se récuse, à cause des liens d’amitiés qu’il a avec Peter Strzok. Le cas est transmis au U.S. District Juge Emmet G. Sullivan.

Le 12 Avril 2018, Mueller envoie un mémo à la cours pour disculper Flynn des accusations de collusion avec la Russie et demander une peine minimale, voire pas de peine du tout parce que Flynn a coopéré très efficacement avec ses procureurs dans l’enquête sur la collusion ainsi que sur deux autres dont une criminelle abondamment caviardées dans le mémo.

Lorsque Flynn se présente devant Sullivan pour entendre sa sentence, ce dernier fait montre d’une agressivité ouverte. « Je vais être franc, le crime est très sérieux … Vous avez menti au FBI, en présence de la Maison Blanche, vous ne pouvez minimiser ça… Je ne cache pas ma répugnance et mon mépris pour votre conduite criminelle » éructe-il devant l’auditoire.

Flynn et sa défense demandent alors un report de l’audition, jouant sur le fait qu’il peut encore apporter son aide à Mueller.

Après cela, le général renvoie son équipe juridique et recrute Sydney Powell, qui détecte immédiatement des irrégularités dans le dossier. D’abord l’ensemble des pièces ne lui est pas remis, ensuite l’aveu de culpabilité signé par Flynn aurait été obtenu par un accord entre les avocats et l’équipe Mueller, impliquant un chantage sur la mise en examen du fils de l’accusé, accord dont personne, pas même le juge, n’avait entendu parler, un procureur a menti, des avocats conspirés contre leur client…

Sydney Powell demande le retrait de l’aveu de culpabilité de Flynn, arguant que son client a été trompé et mal avisé par sa défense, que des documents à décharge avaient été omis, que des procureurs travaillant sur l’affaire devaient en référer à leur supérieur Bruce Ohr qui transmettait des informations en parfaite violations des lois et de l’éthique à son épouse Nellie, une des cadres de GPS Fusion. L’avocate mentionne également des violations déjà mentionnées par le juge dans l’enquête sur les écoutes illégales, pointe du doigt des demandes irrégulières de « démasquage », exige les documents qui ont été « omis » et réclame l’abandon pur et simple des charges retenues contre son client dans un argumentaire virulent de 19 pages.

En décembre 2019, le Juge Sullivan ne tient aucun compte de ses demandes et rejette en bloc la demande de retrait de culpabilité, la demande des documents manquants et refuse de lever les charges.

En Janvier 2020, le procureur du DOJ recommande une peine entre 0 et 6 mois.

D’un commun accord, Juge, Défense et Procureur décident d’attendre la publication du rapport Mueller avant de prononcer la sentence. Les audiences sont reportées, les unes après les autres.

Sullivan ne fixera pas de date pour une nouvelle audience. En Avril, le rapport Mueller est rendu public et montre les notes qui prouvent que le FBI a cherché à pousser Flynn à la faute.

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NOTES : à lire ICI

Lire la suite : Révolution Intérieure

C’est donc officiel : Il y a eu complot ! Le directeur du renseignement national John Ratcliffe a déclassifié ce mardi 6 novembre les documents qui ont révélé que l’ancien directeur de la CIA John Brennan avait informé l’ancien président Obama du prétendu « plan » d’Hillary Clinton visant à lier le candidat Donald Trump à la Russie, comme « un moyen de distraire le public de son utilisation d’un serveur de messagerie privé » à l’approche des élections présidentielles de 2016.

IL Y A EU COMPLOT ! C’EST OFFICIEL !! ON Y EST !!!

Et en complément une autre vidéo qui parle des détournements d’enfants dans le monde : les chiffres officiels disent 800 000 mais là ils disent beaucoup plus !

Enfants-stars et prédateurs milliardaires : le déballage

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