Gendarmerie : Muriel Deharbe, nouvelle lieutenante

Muriel Deharbe.

Muriel Deharbe

Dans la gendarmerie, les mutations s’effectuent traditionnellement le 1er août. C’est ainsi que la lieutenante Muriel Dehabre vient de prendre le commandement de la communauté de brigades.

Trois questions à…

Muriel Deharbe, lieutenante de gendarmerie à la tête de la communauté de brigades de La Tranche-sur-Mer, Moutiers-les-Mauxfaits, Talmont-Saint-Hilaire.

Qui êtes-vous, Muriel Deharbe ?

J’ai 45 ans. Je suis née à Montélimar, dans la Drôme, mais j’ai grandi à Épinal, dans les Vosges, et j’ai fait mes études à Strasbourg. Des études d’arts plastiques qui ne devaient peut-être pas me mener à la gendarmerie, mais dont je garde un très bon souvenir. Je suis maman de deux grands enfants de 18 et 19 ans. Quand mon emploi du temps m’en laisse le temps, ce qui n’est pas le cas en ce moment avec cette récente affectation, je pratique le judo, je suis ceinture marron, le ju-jitsu, et depuis peu le kick boxing.

Quel est votre parcours ?

Je suis entrée à l’école de gendarmerie de Chaumont en 2002. À la sortie de l’école, j’ai été affectée à la communauté de brigades de Vittel, dans les Vosges. Après l’examen d’OPJ (N.D.L.R. : Officier de police judiciaire) en 2008, je suis passée chef en 2009, puis adjudante en 2012, année où j’ai rejoint la brigade de Ligny-en-Barrois, dans la Meuse. Promue adjudant-chef en 2009, j’ai souhaité accéder à des postes de commandement et j’ai passé le concours OGR (Officiers de gendarmerie issus du rang) en 2015. C’est après ce concours que je viens d’être promue lieutenante et qu’en fonction de mon classement, j’ai demandé ma mutation à La Tranche.

Pourquoi la gendarmerie ? Et pourquoi La Tranche ?

J’ai toujours eu en tête un métier au service du public. J’ai passé plusieurs concours, armée, gendarmerie, pénitentiaire, La Poste, mais c’était surtout la gendarmerie qui avait ma priorité. Dans ce métier de brigadier, on est proche des gens. Ici, à La Tranche, c’est une autre approche du métier, surtout sur un poste de commandement d’une communauté de brigades. J’avais vraiment envie de changement, de vivre un autre fonctionnement dans un autre type d’unité. Évidemment, arriver début août sur la côte, c’est autre chose que la Meuse, qui plus est, en fonction de l’actualité. Il faut être immédiatement dans le bain et c’est vraiment tout de suite la tête dans le guidon. Mais j’aime ça.

Source : Ouest France

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