Gendarmerie : l’escadron 47/3 au coeur de l’action

Lors d'émeutes de rues, les gendarmes forment un mur afin de protéger leurs collègues, voire les pompiers et les civils. - Lors d'émeutes de rues, les gendarmes forment un mur afin de protéger leurs collègues, voire les pompiers et les civils.

Lors d’émeutes de rues, les gendarmes forment un mur afin de protéger leurs collègues, voire les pompiers et les civils.

L'escadron a travaillé avec les pompiers pour un exercice de maintien de l'ordre. - L'escadron a travaillé avec les pompiers pour un exercice de maintien de l'ordre.

L’escadron a travaillé avec les pompiers pour un exercice de maintien de l’ordre.

Châteauroux. Mercredi matin, les élus se sont déplacés à la caserne Charlier pour assister à une présentation de l’escadron 47/3 de la gendarmerie mobile.

De 9 h à 12 h, hier, l’escadron de gendarmerie mobile de Châteauroux a présenté divers exercices de mise en situation réelle, aux élus de Châteauroux Métropole, accueillis par le capitaine Olivier Moncéret, commandant de l’escadron 47/3.
Le coup d’envoi d’un exercice de maintien de l’ordre a été donné à 10 h. Un travail auquel les équipes sont rodées. Tirs de fausses grenades, de projectiles et départ de feu dans un tonneau : toutes les conditions étaient réunies pour un parfait entraînement en collaboration avec des pompiers du Sdis 36. Ce premier exercice rassemblait trois pelotons, soit une cinquantaine de gendarmes.

Cette présentation spectaculaire a laissé place à une mise en situation du peloton d’intervention spécialisé dans les interventions en hauteur, puis d’un parcours de tir en binôme avec munitions d’entraînement.
L’escadron de gendarmerie mobile s’est installé à Châteauroux, en 1961. Il porte le nom de 47/3 depuis 2000. Dépendant de la région de gendarmerie de Rennes, il compte 108 hommes (1) répartis en quatre pelotons de marche et d’un peloton hors rang. Ces gendarmes restent très peu dans le Berry : ils partent sept ou huit mois dans l’année. Les missions en région parisiennes et sur les territoires d’outre-mer sont très fréquentes.

Trois mois en Guyane

Début 2016, l’escadron a passé trois mois à Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane) pour lutter contre l’orpaillage illégal, qui pose des problèmes à la fois écologiques et économiques à ce territoire français. Les gendarmes s’apprêtent à repartira pour trois mois, en Nouvelle-Calédonie, cette fois, laissant leur famille à la caserne Charlier.
« Souvent défini comme «  couteau suisse  », l’escadron 47/3 a un large spectre d’actions, aussi bien en temps de paix, de crise que de guerre », souligne le capitaine Moncéret.

(1) La gendarmerie mobile n’est pas ouverte aux femmes, sauf quelques officiers.

Source : La Nouvelle République

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