France – Qui est Claude Malhuret, candidat au  ministère de la santé?

Un inquiétant candidat

Par Dr Gérard Delépine Mondialisation.ca, 09 mai 2022

Les médias avancent le nom de Claude Malhuret comme éventuel futur ministre de la Santé, mais ne rappellent pas souvent ses affirmations télévisuelles inquiétantes mal étayées ou mensongères sur la vaccination anticovid en particulier.  Ils ne signalent que peu ses antécédents, le parant du titre de médecin épidémiologiste, fonction non exercée depuis de longues décennies.Ils omettent de signaler son comportement étonnant pour un ancien de Secrétaire d’État chargé des Droits de l’homme, parfois contraire au serment d’Hippocrate, ni ses antécédents de fondateur de Doctissimo avec le trop célèbre eugéniste Laurent Alexandre. Ses pas bien rémunérateurs chez Korian (gestionnaire d’EHPAD entre 2006 et 2014 en même temps que maire de Vichy sont oubliés. Il faut dire que le scandale actuel après l’enquête chez Orpéa, le concurrent de Korian, ne pousse pas à approfondir.Sa déclaration d’intérêts est éloquente d’après twitter car aujourd’hui impossible à retrouver en ligne. « 16 participations directes dans le K de sociétés dont Sanofi, Merck, Bayer, etc.. ».Même s’il cédait ces participations avec de tels liens d’intérêts établis,  comment pourrait-il être un ministre de la Santé indépendant?  https://hatvp.fr/fiche-nominative/?declarant=malhuret-claude »pastedGraphic.pngSes affirmations ignorent les faits avérés et ne font que reprendre la propagande officielle. On peut mesurer la fréquence des formes graves du Covid à la mortalité de la maladie. C. M. a prétendu que « les vaccins protègent de formes graves » ignorant les données de l’OMS montrant que les pays les plus vaccinés sont aussi ceux qui souffrent des mortalités les plus élevées :pastedGraphic_1.pngIl semble aussi ignorer les plus récents résultats du Canada qui montre que les triples vaccinés souffrent d’une mortalité Covid plus élevée que les non vaccinés, comme si les injections prédisposaient à faire une forme plus grave !  (contrairement à ce qu’a osé raconter Bill Gates sur France 2, sans contradicteur  !) .pastedGraphic_2.png Reprenant les fausses conclusions de l’étude biaisée de la DRESS , C. Malhuret a également affirmé devant le sénat que « la probabilité d’un séjour en réanimation est dix fois supérieure chez les non-vaccinés » et devant le parlement, lors de la discussion portant sur le projet de loi de gestion de la crise sanitaire «  les services d’urgence sont remplis par la petite minorité qui refuse la vaccination », alors que les données les plus récentes des pays champions de la vaccination qui sont plus transparents que la France, démontrent le contraire. Ainsi en Angleterre les non vaccinés (23% de la population) ne constituent que 20% des malades en réanimation :pastedGraphic_3.pngQue de prétendues certitudes erronées (ou de mensonges politiques ?) pour un candidat au ministère de la santé !Comment pouvait-il ignorer que les passes sont médicalement inefficaces ?C. M. a été le moteur des lois sur le pass sanitaire puis vaccinal en prétendant que ces restrictions graves des libertés pourraient limiter les contaminations et freiner l’épidémie. Affirmations totalement erronées !Les chiffres publiés par l’OMS et les courbes de l’Université John Hopkins montrent en effet que, loin de réduire le nombre quotidien de nouvelles contaminations, les pass ont été suivis partout par des recrudescences fortes de nouveaux cas. Les pass auraient pu se discuter si les pseudo vaccins avaient été efficaces.  Mais l’inefficacité des injections sur les transmissions et la propagande « vacciné = protégé » qui faisait croire aux vaccinés qu’il n’y avait plus de risques ont abouti à augmenter les contaminations des vaccinés, comme des non vaccinés !Les pass ont été en réalité suivis partout par de fortes recrudescences de l’épidémie !pastedGraphic_4.pngQue ce soit en Grèce, premier pays à avoir imposé le passpastedGraphic_5.pngOu en Autriche qui l’a longtemps défendu :pastedGraphic_6.pngComment cet ancien médecin, possible candidat au poste de ministre de la Santé pouvait-il ignorer les échecs sanitaires avérés de ces mesures qui ont entraîné leur abandon dans tous les pays qui les ont imposées ? Et souvent avant qu’il ne les propose au parlement ?C.M. aurait-il défendu cette mesure médicalement contre-productive, non pas pour préserver la santé de ses concitoyens, mais pour récupérer les voix des angoissés qui croient au pouvoir magique des pseudo vaccins expérimentaux et des mesures prétendument sanitaires en ignorant leurs résultats avérés dans la vraie vie ?Un comportement paradoxal pour un ancien de Secrétaire d’État chargé des Droits de l’homme qui ignore les remarques du défendeur des droitsLe comble de l’ironie est que ce stakhanoviste de l’erreur (et/ou du cynisme), jadis secrétaire d’état aux droits de l’homme défend aujourd’hui des mesures inefficaces qui instaurent une discrimination interdite en France depuis l’étoile jaune en 1942,  et qui avait à juste titre été rejetée à l’époque de la montée du Sida. C.M a présenté le projet de loi de pass sanitaire, sans même tenir compte des remarques du défenseur des droits    pourtant très explicites. Rappelons  qu’elle regrettait entre autre : « l’absence de tout débat démocratique, atteinte à la liberté d’aller et venir et à entraver la vie quotidienne de nombreuses personnes, la disproportion à l’objectif de sauvegarde de la santé publique qu’elles poursuivent, le choix d’octroyer à des entreprises publiques et privées une forme de pouvoir de police, des risques considérables d’atteinte aux droits de l’enfant, les risques de discrimination  à l’emploi,  le fait que les personnes en situation de pauvreté pourraient être doublement victimes, les risques liés au traitement des données. » La vaccination obligatoire pour certaines professions posant la question du caractère proportionné de la mesure, au regard du principe de non-discrimination en matière d’emploi, sur la nécessité d’une réévaluation régulière du dispositif au regard de la situation sanitaire afin que les restrictions ne durent que le temps strictement nécessaire à la gestion de la crise, et que des mesures adoptées dans l’urgence ne se pérennisent pas. »Tout était dit, mais ces mises en garde de la défenderesse des droits ont été méprisées et les médias traitent de complotistes ceux qui les rappellent ! Un comportement ahurissant pour un médecin qui a juré de respecter le serment d’Hippocrate La déontologie interdit toute discrimination dans les soins et impose à tout médecin de donner ses soins à toute personne les demandant et en toute situation. « Le médecin doit écouter, examiner, conseiller ou soigner avec la même conscience toutes les personnes quels que soient leur origine, leurs mœurs et leur situation de famille, leur appartenance ou leur non-appartenance à une ethnie, une nation ou une religion déterminée, leur handicap ou leur état de santé, leur réputation ou les sentiments qu’il peut éprouver à leur égard. » L’exigence d’un passe sanitaire pour les soins programmés à l’hôpital et les consultations non urgentes viole manifestement cet engagement, et pourtant se poursuit !Prétendre que « l’idéal serait la vaccination obligatoire, comme il en existe onze autres » constitue un mensonge pluriel .Car les injections anticovid ne sont absolument pas des vaccins, mais des médicaments expérimentaux de surcroit. En effet, un vaccin selon Pasteur, est constitué d’antigènes issus du virus ou de la bactérie tué ou inactivé. Mais la préparation de tels antigènes est difficile, longue (5 à 10 ans) et coûteuse, ce qui explique que les vrais vaccins exigent 10 à 20 ans entre le début de la recherche et l’autorisation de mise sur le marché. Les injections anti-covid  n’en contiennent aucun. Ils utilisent comme principe actif un ARN messager et constituent de ce fait des médicaments géniques à visée préventive abusivement qualifiés de « vaccin » par les laboratoires et leurs complices pour des raisons purement publicitaires en raison de la grande confiance dans les « vaccins » dans l’inconscient collectif. Cette technique est de plus totalement expérimentale en infectiologie et aucun médicament de ce type n’a jamais été utilisé pour traiter une maladie infectieuse. Le professeur Delfraissy l’a d’ailleurs reconnu lors d’une interview à la matinale de France Info le 25 janvier 2022 . « Ce vaccin est très particulier, c’est un vaccin-médicament ».C.M. ne peut décemment l’ignorer et a donc menti sciemment devant les députés.Ces médicaments sont expérimentaux car leurs essais phase 3 ne se termineront qu’en 2023 comme le prouve la consultation du site gouvernemental américain ClinicalTrials.Gov qui recense tous les essais de médicaments et précise leur état d’avancement.