Fayet: la gendarmerie au complet «s’expose» pour recruter

Vaste opération de la gendarmerie dans la galerie marchande d’Auchan-Fayet ! Mais là, c’était pour la bonne cause : le recrutement.

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Il y avait des badauds, des intéressés, même des inquiets devant autant d’uniformes de la gendarmerie qui garnissaient, samedi toute la journée, la galerie marchande de l’hypermarché Auchan-Fayet et même le parking où l’hélicoptère et la Garde républicaine s’étaient installés à la plus grande joie des enfants, émerveillés par ce spectacle.

Bref, il y en avait pour tous les goûts et tous les genres à cette opération découverte de la gendarmerie, une initiative née voici trois ans grâce à Jean-François Meunier, chef d’escadron de réserve citoyenne, et aujourd’hui de la sécurité d’Auchan.

Déjà bien motivés

Quant à l’adjudant Stéphane Checisky, le référant pour le recrutement dans l’Aisne, il n’a cessé de prodiguer des conseils adéquats tout au long de cette journée.

« Aujourd’hui, le temps est révolu pour le dossier papier à remplir lors des inscriptions puisqu’en un clic sur l’ordinateur, il est possible d’indiquer sa demande, même sa préférence, s’exclame-t-il. Pour l’heure, j’ai rencontré une vingtaine de jeunes filles et garçons bien intéressés d’intégrer l’une des filières comme celle des volontaires, des sous-officiers et autres corps de métiers. »

Le casque au bras, Alex Lepere, 16 ans, en classe de seconde dans la section des métiers de la sécurité à l’Institution Saint-Charles à Chauny est là pour quelques explications dans sa démarche.

Il faut bien avouer qu’avec un papa, réserviste en gendarmerie, il sait donc où il va mettre les pieds. Mieux même, depuis l’âge de 10 ans, Alex, originaire de Saint-Simon, a d’ores et déjà fait son choix.

« Moi, ce sera la mobile, dit-il. J’aime l’action sur le terrain. Je termine mon cursus scolaire et je vais ensuite tout faire pour intégrer l’école de gendarmerie. »

Une Saint-Quentinoise, Laura Lefevre, 16 ans également, accompagnée de sa mère, prend aussi des renseignements.

« Ma mère est impressionnée par les uniformes, moi, ce n’est pas le cas, avoue-t-elle. Je rêve depuis toute petite d’intégrer la gendarmerie. Je tiens d’abord à passer mon baccalauréat pour peut-être devenir volontaire, mais j’ai quelques craintes sur mes aptitudes physiques car il faut être costaud pour suivre le rythme. »

Comme le faisait remarquer, le commandant de compagnie Jean-Christophe Boutin : « L’an dernier, nous avons recensé une trentaine de dossiers sérieux et nous espérons que cette nouvelle démarche connaisse un même succès. »

Source : L’Aisne

 

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