EMPLOI : La gendarmerie a 222 postes de corps de soutien à pourvoir

La campagne de recrutement est en cours et ouverte à toutes les personnes de 18 à 35 ans titulaires d’un bac. Il s’agit de postes dans des métiers techniques et administratifs. Les candidatures sont à déposer jusqu’au 17 juillet. Tour d’horizon avec l’adjudant-chef Michaël Biraud, chef du Centre d’information et de recrutement à Dijon.

Devenir gendarme, ce n’est pas simplement réaliser des contrôles au bord des routes selon la fameuse «tactique» chantée par Bourvil. La gendarmerie, véritable ville dans la ville partout où elle est implantée, propose à peu près tous les corps de métiers de la société civile.
Ainsi, jusqu’au 17 juillet, une campagne de recrutement de sous-officiers du corps de soutien technique et administratif est en cours. Entendez par là que la gendarmerie recrute des spécialistes dans l’administration, la mécanique, la restauration, l’armurerie, etc. Au total, 222 postes sont à pourvoir dans toute la France. Les candidats qui seront retenus doivent s’attendre à être nommés n’importe où en France métropolitaine, mais un certain nombre de postes, encore indéfinis, concernent notre région.

Au niveau national, les postes sont les suivants :

-Administration et gestion du personnel : 130 postes
-Gestion logistique et financière : 20 postes
-Affaires immobilières : 35 postes
-Restauration collective : 25 postes
-Auto-engins blindés : 10 postes
-Armurerie et pyrotechnie : 2 postes

Candidatures sur Internet

L’adjudant-chef Michaël Biraud gère le recrutement, toute l’année, sur les quatre départements de Bourgogne : «Le recrutement est très bon dans la région en ce qui concerne les Gendarmes Adjoints Volontaires (GAV). Mais le recrutement de sous-officiers est différent car c’est désormais un recrutement national, ce qui signifie que l’on peut être affecté dans toute la France métropolitaine. Les Centre d’information et de recrutement  comme le notre ne font plus de dossier papier aujourd’hui. Pour postuler, tout se passe sur Internet. C’est la même chose pour les corps de soutien depuis cette année».

Dominante administrative

«Nous avons 222 postes dits administratifs à pourvoir. Ce sont des postes à dominante administrative, sauf pour deux recrutements : auto-engins blindés (mécanicien dans un garage de gendarmerie), et armurerie et pyrotechnie (personnels hautement qualifiés qui auront la gestion de l’armement, des munitions, leur entretien, la comptabilité, etc.). Dans ce dernier cas par exemple, ce spot des gens qui bougent beaucoup. Dans le cas de la Bourgogne, ce sont des gens qui sont amenés à se déplacer dans les quatre départements pour contrôler les armes».

Pour ce qui concerne les autres spécialités ouvertes au recrutement, «c’est essentiellement du travail de secrétariat et d’administratif, avec des horaires administratifs et pas de terrain». Et l’adjudant-chef Biraud de préciser : «Le recrutement est ouvert aux personnes âgées de 18 à 35 ans titulaires d’un bac. Mais il faut savoir que l’on s’oriente vers un concours, une spécialité, en fonction de ses diplômes et de son expérience. Tout le monde peut postuler, mais pour prendre l’exemple des postes de mécanicien ou d’armurier, il semble peut probable de réussir sans un bagage de connaissances techniques suffisant. Mais certains se préparent pour deux, trois, voire quatre concours, c’est d’ailleurs pour ça que la gendarmerie ne les organise pas le même jour».

Des concours ouverts à tous mais exigeants

Les concours, s’ils sont ouverts à tous, sans diplôme exigé, sont toutefois exigeants : «par exemple, pour la spécialité auto-engins blindés, donc pour devenir mécanicien, il y a à l’écrit une épreuve de connaissances techniques, un test de connaissance de la langue française, une épreuve d’aptitude professionnelle, un inventaire de personnalité, suivies de deux épreuves en atelier, réparation d’une panne électrique simple et réparation d’une panne mécanique simple, et ensuite seulement, un entretien de recrutement» détaille l’adjudant-chef Biraud.

En fonction des spécialités, 24 à 37 semaines de formation (rémunérée) sont ensuite nécessaires au sein de la gendarmerie avant d’être affecté dans une unité.
Il s’agit donc de devenir un spécialiste au sein de la gendarmerie. Mais un spécialiste avec un vrai potentiel d’évolution professionnelle : «Une fois intégré, chacun a sa dynamique, avec un fort potentiel pour l’avancement en grade et en formations diverses dans la spécialité. Et puis la solde n’est pas négligeable (1395 euros nets en sortie d’école), surtout lorsqu’on y ajoute les avantages militaires, comme la carte SNCF à 75% de réduction. Certains collègues bénéficient aussi d’un logement avec un loyer bien inférieur au prix du marché».

Si la carrière vous intéresse, vous avez jusqu’au 17 juillet pour postuler.
Tous les renseignements sont sur
http://www.recrutementenligne.gendarmerie.interieu…

N’hésitez pas à contacter le Centre d’information et de recrutement de Dijon :
tel : 03.80.70.66.93
mail : cir.dijon@gendarmerie.interieur.gouv.fr

Deux campagnes de recrutement de sous-officiers opérationnels et d’officiers auront par ailleurs lieu en fin d’année, de septembre à décembre.

Fiches et images ©Gendarmerie Nationale :

Source : Infos Dijon

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