La gendarmerie se réorganise et fait des mécontents

La réorganisation territoriale de la gendarmerie est en marche au sein de la communauté de communes Sud Sarthe. À terme, pour plus d’efficacité, 2 brigades sur 4 subsisteront.

Le colonel Jérôme Delhez a présenté le projet aux élus et tenté de rassurer sur la réorganisation territoriale. -
Le colonel Jérôme Delhez a présenté le projet aux élus et tenté de rassurer sur la réorganisation territoriale.

Les services de gendarmerie de la Sarthe se sont mobilisés à trois reprises cette année pour évoquer le dossier d’une nouvelle gendarmerie sur le territoire de la communauté de brigades de Pontvallain. Le projet a en effet été validé par la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale. L’enjeu est d’importance, car il vise à réorganiser les brigades sur le territoire de la communauté de communes Sud Sarthe.

« Il faut voir ce projet comme quelque chose de positif sur le territoire. Nous avons aujourd’hui des structures qui ne sont plus en capacité d’accueillir de nouveaux gendarmes. Il faut se positionner de façon structurante et pérenne. La vraie question n’est pas d’ouvrir ou de fermer une gendarmerie. Il faut conserver ce service de sécurité et ça passe par la construction d’une nouvelle structure. Cette compétence n’appartient plus au Département », déclare François Boussard.

Fermeture de deux brigades

Les unités de Mayet et d’Aubigné-Racan, en revanche, sont vouées à disparaître. Ce qui n’est pas du goût des élus, essentiellement ceux de l’ex-communauté de communes Aune-et-Loir. « Je suis d’accord pour la construction d’une nouvelle caserne au Lude car les personnels en ont besoin. Mais il faut conserver notre unité. Les bâtiments sont quasi neufs », explique Jean-Paul Beaudouin, maire de Mayet. Et d’ajouter, face au risque de fermeture annoncée : « Quand on parle de dévitalisation, on ne fait pas mieux. »

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Avec ses nouvelles missions, la gendarmerie a besoin de plus de personnels sur le terrain. « On compte aujourd’hui un militaire pour 1 000 habitants. La gendarmerie évolue. Les missions que nous avions il y a deux ans ne sont plus les mêmes qu’aujourd’hui. »

En effet, en matière de délinquance, et de terrorisme désormais, les militaires ont besoin « de plus contrôler les flux ». Une mission qui passe par un renforcement du nombre d’hommes sur le terrain.

Source : Le Petit Courrier

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