Deux gendarmes condamnés pour conduite en état d’ivresse

Pour le tribunal de Niort, les gendarmes doivent être exemplaires même dans la vie civile… AFP

Deux gendarmes qui n’étaient pas en service ont été condamnés ce mardi par le tribunal de Niort (Deux-Sèvres) pour avoir conduit en état d’ivresse.

« Gendarme, ce n’est pas seulement une profession, c’est un état. On est gendarme 24 heures sur 24. On doit être irréprochable, y compris dans la vie civile ! », a lancé ce mardi aux deux prévenus le président du tribunal de Niort. Deux gendarmes qui viennent d’être condamnés à deux mois de prison avec sursis. Avec un permis de conduire suspendu pendant six mois, pour avoir conduit en état d’ivresse.

Les deux hommes, âgés de 25 et 26 ans, qui n’étaient pas en service, avaient repris leur voiture dans la nuit de vendredi à samedi en sortant d’une discothèque à Parthenay alors qu’ils étaient en état d’ébriété.

Selon la Nouvelle République, les gendarmes se retrouvent, vendredi, au bar de la discothèque jusqu’à 5 heures du matin.

Le plus jeune des gendarmes devait en principe être « le capitaine de soirée », donc rester sobre pour pouvoir ramener ses camarades avec sa Clio. Sauf qu’il fait une entorse à ce principe. Sur le chemin du retour, il perd le contrôle de sa voiture et vient heurter un mur. Le pare-chocs tombe, un phare se casse. Qu’à cela ne tienne, les occupants récupèrent les morceaux et repartent… Direction la caserne de gendarmerie de Parthenay !

 

En route, comme la Clio n’éclaire plus la route, les occupants appellent le deuxième gendarme avec sa voiture pour qu’il vienne servir d’éclaireur. Mais à son tour, celui-ci perd le contrôle de sa voiture en passant sur un dos d’âne avant d’aller emboutir une série de barrières…

Un homme découvre l’accident, vient porter secours et veut appeler… les gendarmes. Etrangement le conducteur refuse. « Et on comprend bien pourquoi », ajoutera le président du tribunal.

Un peu plus tard, vers 8 heures, le conducteur de la Clio se présente à la caserne pour prendre son service.

Informés des faits, ses collègues le font souffler. Il présente encore un taux « considérable » de presque 2 g (1,92 g) d’alcool par litre de sang. Son collègue arrive plus tard vers midi à moto. Lui aussi sera contrôlé positif avec 0,86 grammes.

Source : Le Parisien

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