Crise du coronavirus. En Autriche, les ministres renoncent à leur salaire

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Pour montrer sa pleine solidarité avec les malades atteints par le Covid-19, le chancelier autrichien Sebastian Kurz, qui dirige une alliance conservateurs-écologistes, a annoncé lundi que ses ministres allaient reverser leur salaire à des associations luttant contre l’épidémie de coronavirus.

Le chancelier Sebastian Kurz (en deuxième en partant de la droite) lors d’une conférence de presse à Vienne le 14 avril dernier | ROLAND SCHLAGER – AFP

Les ministres autrichiens vont donner un mois de salaire à une organisation de leur choix luttant contre le nouveau coronavirus, en signe de solidarité avec les nombreux salariés ayant perdu leur emploi en raison de la pandémie, a indiqué le gouvernement lundi 20 avril 2020.

Des millions de gens doivent se serrer la ceinture ou traversent actuellement une passe économique difficile, a expliqué le chancelier conservateur Sebastian Kurz à la presse.

En cette période troublée, nous voulons envoyer un signal de cohésion, a-t-il ajouté à Vienne, précisant que chaque salaire mensuel net serait reversé à un organisme impliqué dans la lutte contre la pandémie. Le gouvernement autrichien n’a pas donné plus de précisions sur cette mesure.

Un habitant sur dix au chômage partiel

Selon le dernier bilan lundi, la maladie Covid-19 a officiellement tué 470 personnes dans ce pays européen de 8,8 millions d’habitants, où près de 900 000 personnes sont au chômage partiel.

Source : Ouest-France

JLG dit :

23 avril 2020 à 15 h 04 min

En France au lieu de se comporter comme à la cour du roi soleil nos gouvernants devraient adopter la sobriété du train de vie des ministres et autres élus de Suède ou de Norvège pays qu’on montre souvent en exemple au peuple pour la flexibilité au travail mais qui ne sert pas de modèle aux élites en leurs palais qui contrairement aux élus des pays scandinaves confondent souvent leurs bourses et celle de l’état. Et qui de toute façon vivent sur un train inadapté à la démocratie et au siècle.

Cela produirait plus d’économies et servirait mieux d’exemple que le simple cadeau d’un mois de salaire. On peut en outre se poser la question des indemnités des parlementaires confinés chez eux simplement astreints, à tout de rôle j’imagine, à écouter religieusement les visioconférences du premier sinistre qui ne daigne même pas répondre à leur question comme dénoncé par plusieurs députés.

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Un habitant sur dix au chômage partiel

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