Craintes à Fleury-Mérogis après une série de sanctions contre des agents pénitentiaires

Des agents pénitentiaires de la prison de Fleury-Mérogis, dans l’Essonne, reçoivent depuis quelques jours des courriers leur signifiant les sanctions infligées à la suite du mouvement de protestation des surveillants de janvier dernier.

« Le service de planification est au bord de l’asphyxie. » L’alerte vient de la prison de Fleury-Mérogis. Depuis le début du mois de novembre, les sanctions pour les surveillants, qui ont participé au mouvement de colère du monde pénitentiaire en janvier dernier, sont en train de tomber. « Au total, ce sont entre 200 et 300 jours d’exclusion qui sont prononcés », assure Thibaut Capelle, secrétaire FO de l’établissement de l’Essonne.

En janvier dernier, un grand mouvement de colère avait éclaté dans les prisons françaises. Les surveillants entendaient protester contre leurs conditions de travail et les agressions à répétition. Des blocages avaient été organisés. Après quinze jours de mobilisation, un protocole d’accord avait été trouvé entre le ministère de la Justice et le syndicat majoritaire UFAP-UNSA Justice.

Dix jours d’exclusion

La profession dispose d’un statut spécial qui ne lui donne pas le droit de grève. Pour manifester, les surveillants doivent donc être soit en repos, soit en congé. Au mois de janvier, la mobilisation avait duré plus de deux semaines. Afin de maintenir la pression, certains agents s’étaient mis en arrêt maladie. Une pratique illégale, sanctionnée par la direction de l’administration pénitentiaire.

« Les effectifs de personnels de surveillance exerçant dans les établissements du ressort de la direction interrégionale des services pénitentiaires de…

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Source : News Yahoo

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