Après 7 ans d’enquête acharnée, un policier retrouve un violeur en série

bc7c38710a8aada0d880463998aUn agent des forces de l’ordre. (Photo d’illustration). – Patrick Kovarik – AFP

C’est le travail – durant 7 ans – d’un policier qui a permis de faire le lien entre plusieurs affaires et d’interpeller enfin un suspect.

Après sept ans de traque, un policier a permis l’arrestation d’un violeur en série soupçonné d’une vingtaine de viols dans la région de Nantes, révèlent plusieurs médias locaux

Tout commence en 2012 quand deux femmes sont agressées durant l’été à Nantes. L’enquête piétine devant le peu d’éléments. Un an plus tard trois autres femmes sont agressées selon le même mode opératoire. Les descriptions du suspect permettent à un policier de faire le lien entre les cinq affaires et même d’y ajouter un sixième viol commis dans une commune voisine.

La technique est toujours la même. Le suspect qui repère ses victimes lors de sorties nocturnes en voiture, gare toujours son véhicule avant d’attaquer par derrière.

Appels et listes de candidats au Bac pro

Le policier de la brigade des mœurs dispose de quelques informations. En plus de l’ADN de l’agresseur, il connaît son prénom, sait qu’il a le nom de sa conjointe tatoué sur l’avant-bras, et qu’il travaille comme mécanicien dans la région de Rennes.

À partir de ces informations, le policier se met à appeler une centaine de femmes ayant le même nom que celui tatoué sur l’avant-bras et résidant en Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine. Il leur décrit alors le suspect mais sa quête ne mène à rien. Une fouille approfondie des listes des candidats aux Bac pro, CAP et BEP de mécanicien automobile dans les années 90 ne connaît pas plus de succès. « Certains collègues n’y croyaient plus, moi aussi de moins en moins », assure le fonctionnaire à France Bleu.

Une vingtaine de viols et d’agressions sexuelles depuis 2006

Mais il en faut plus pour l’arrêter. Il utilise alors l’ADN qu’il a en sa possession. Une recherche dans le fichier national des ADN lui donne 743 résultats: « Ça m’a mis du baume au cœur. Mais ça m’a aussi redonné beaucoup de boulot », explique-t-il.

En effet, il se lance alors dans la comparaison minutieuse de chacune des 743 empreintes génétiques. Et son travail fini par payer. Un homme d’une quarantaine d’années correspond au profil dressé et est arrêté en novembre 2018 à Chateaubriand à mi-chemin entre Nantes et Rennes. Placé en garde à vue il a reconnu une vingtaine de viols et d’agressions sexuelles depuis 2006.

Source et Vidéo : BFMTV

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