Adieu au chef d’escadron Paul-André Félix

Paul-André Félix. Photo DR

Âgé de 37 ans, il a quitté beaucoup trop tôt cette vie qu’il aimait tant. Le chef d’escadron Paul-André Félix s’en est allé ce jeudi 17 août, après avoir combattu pendant cinq années la maladie avec un courage de titan.

Né le 4 juin 1980 à Bron, Paul-André a d’abord grandi à Dardilly, puis à Eveux, près de L’Arbresle. À l’issue d’une classe préparatoire, il réussit le prestigieux concours d’entrée de l’école militaire de Saint-Cyr. Compétiteur né, il affirme durant sa formation son goût pour les défis sportifs : il obtient un brevet de parachutisme militaire et passe plusieurs semaines dans la jungle guyanaise pour satisfaire au stage de moniteur commando. Classé parmi les meilleurs de sa promotion, il choisit de servir l’Arme du génie et intègre en 2005 le 13e régiment du Génie de Valdahon (Doubs) dont la devise, « à me suivre, tu passes » incarne parfaitement la détermination du jeune officier.

Capitaine dans l’Armée de terre, il donne en 2010 une nouvelle orientation à sa carrière. Il réussit le concours de l’école des officiers de la Gendarmerie nationale et intègre, après sa formation, la prestigieuse Garde républicaine, où il est promu chef d’escadron en 2011.

En 2015, il rejoint la région de gendarmerie à Sathonay-Camp où il est nommé chef du cabinet et de la communication, une autre discipline dans laquelle il excelle. Profondément humain et toujours accessible, détestant l’injustice, il était apprécié de ses frères d’arme pour sa gentillesse, mais aussi son sens de la répartie. Même dans les situations les plus improbables, il conservait son éternel sens de l’humour.

Ainsi était Paul-André Félix, qui allait toujours au bout des choses, sans relâche, et dont la joie de vivre était contagieuse. Cette énergie, il la puisait d’abord dans l’amour des siens. Fin 1998, il rencontre Aude Poncet qu’il épouse le 9 juillet 2005. Trois enfants sont nés de leur union : Léandre, 10 ans, Augustine, 7 ans, et Constance, 5 ans. Il laisse aux siens l’image d’un père courageux et plein d’amour. À ses collègues le souvenir d’un camarade fidèle en amitié et en la parole donnée. Il manquera enfin à tous ceux qui ont eu la chance, comme à la rédaction des faits divers du Progrès , de le connaître.

NOTE Ses obsèques auront lieu ce lundi 21 août à 10 heures en l’église de L’Arbresle, suivie de l’inhumation au cimetière de Saint-Loup.

Source : Le Progrès

L’Association Professionnelle Gendarmerie (APG) présente ses sincères condoléances à sa famille ainsi qu’à ses camarades.