L’affaire de la jeune Sabrina, égorgée à Lucéram en 2012, celle du « barbecue » de Mougins en janvier, ou encore plus récemment celle de ce père de famille retrouvé pendu à côté de son fils de 5 ans mort, autant d’histoires sordides qui ont un point commun : elles ont toutes nécessité l’intervention des gendarmes du laboratoire de criminalistique des Alpes-Maritimes.

Huit techniciens en identification criminelle (TIC) y sont affectés. Leur mission : réaliser des prélèvements sur les scènes de crime puis effectuer des recherches d’empreintes et de traces dans leur laboratoire situé à Nice Ouest, dans la caserne Ausseur.

Révéler l’invisible

Un plateau technique flambant neuf de 100 mètres carrés, où l’odeur des saisies de cannabis ne recouvre pas encore celle de la peinture fraîche, l’adjudant-chef Laurent Droit et ses hommes, réalisent des échantillonnages biologiques en vue d’analyses ADN, révèlent des empreintes digitales laissées sur tous types de supports ou encore font apparaitre des traces de « foulement ». Ces magiciens high-tech manient solutions chimiques et matériel de pointe pour révéler l’invisible. L’an dernier, son équipe a traité 85 dossiers criminels et réalisé près de 700 interventions sur le terrain.

Source: MétroNews