800 signatures pour garder la gendarmerie

Hier après-midi à l'accueil de la sous-préfecture de Montmorillon. Six habitants d'Availles-Limouzine remettent une pétition contre la fermeture annoncée de la gendarmerie. - Hier après-midi à l'accueil de la sous-préfecture de Montmorillon. Six habitants d'Availles-Limouzine remettent une pétition contre la fermeture annoncée de la gendarmerie.

Hier après-midi à l’accueil de la sous-préfecture de Montmorillon. Six habitants d’Availles-Limouzine remettent une pétition contre la fermeture annoncée de la gendarmerie.

Des habitants d’Availles-Limouzine ont remis hier au sous-préfet une pétition demandant le maintien de la brigade de gendarmerie.

Les brigades de gendarmerie d’Availles-Limouzine et La Trimouille doivent fermer l’été prochain ; cette mesure, annoncée en juillet dernier suscite de vives oppositions dans les deux villages. Le 26 septembre, les Trimouillais avaient défilé dans les rues, avec leurs élus.

Hier après-midi, six habitants d’Availles-Limouzine ont apporté à la sous-préfecture de Montmorillon une épaisse pochette contenant la pétition lancée en août, signée par environ 800 personnes selon ses auteurs.
Faute d’avoir pris rendez-vous, ils n’ont pas pu voir le sous-préfet, absent lors de leur passage. « Nous ne sommes pas dans un esprit d’agression ou de provocation, souligne Philippe Brouillon, boulanger à Availles. Nous voulons que les habitants et les élus se posent les bonnes questions sur la vie dans les villages. »
« Poste, école, trésorerie, gendarmerie, commerces : on refuse cette tendance au déclin, résume Christian Zielinski, car on entre dans un cercle vicieux. » Le départ des quatre gendarmes et de leurs familles pourrait aussi avoir un impact à l’école, s’inquiète Anne-Laure Emery : « Nous sommes déjà à un élève près de la fermeture de classe ».
Les six habitants posent aussi la question de la sécurité, avec des gendarmes qui mettront forcément plus de temps pour intervenir depuis les brigades de l’Isle-Jourdain ou de Confolens.
La pétition remise hier n’émane pas d’une association formellement constituée, « mais nous pourrions créer un mouvement citoyen plus structuré si nous sommes suffisamment nombreux. »
Même si l’arrêté de fermeture de la brigade n’est pas signé, le maire d’Availles-Limouzine, Joël Faugeroux, s’est fait à l’idée du départ des quatre militaires : « La brigade n’est ouverte que deux ou trois demi-journées par semaine ; la réorganisation est inévitable. Nous avons à la mairie une borne d’appel qui permet de joindre la brigade de l’Isle-Jourdain, ce système sera disponible à la maison des services publics qui va bientôt ouvrir à la Poste. »

Source : La Nouvelle République

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