Yonne : flashé à 234 km/h en juillet, l’automobiliste ne sera pas forcément condamné
Mais ces jumelles de mesure de la vitesse (ou cinémomètres) peuvent rester en service à condition de bénéficier d’un entretien annuel. « Or cet élément de preuve n’a pas été versé au dossier« , rappelle l’avocat. « C’est vrai qu’il y a un flou sur la validité du contrôle« , reconnait le procureur. Et l’avocat d’enfoncer le clou, expliquant en somme « de toute façon, ce n’est pas mon client qui a commis cette infraction ».
« Je ne fais aucune confiance aux services de gendarmerie »
« Comment les gendarmes ont-ils pu suivre le véhicule à cette vitesse, sans le perdre de vue sachant qu’ils étaient à l’arrêt avec leurs jumelles ? Je ne fais aucune confiance aux services de gendarmerie« , poursuit l’avocat.
Il sort alors son téléphone, fait écouter un début de conversation avec un responsable de la brigade qu’il a enregistré. Le gendarme y reconnait que ses collègues ont pu perdre la voiture de vue. Le procédé n’a pas de valeur juridique mais il fait mouche dans une salle devenue très silencieuse.
Six mois de suspension de permis requis par le parquet
Compte-tenu des doutes sur ce dossier, le tribunal a décidé de mettre sa décision en délibéré au 8 novembre prochain. Le parquet a requis six mois de suspension de permis, 200 euros d’amende et l’obligation de suivre un stage sur les dangers de la route. Un excès de plus de 50 km/h entraîne automatiquement une perte de 6 points sur le permis.
Source : France Bleu
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