Vosges : 235.000 € pour s’offrir la gendarmerie

Autrefois maison de maître, puis gendarmerie, l’ancienne caserne de Travexin est en vente depuis qu’elle s’est vidée de ses gendarmes de montagne. L’imposant bâtiment de six chambres et une multitude de pièces est estimé à 235.000 €.

Dans les sous-sols de la gendarmerie, plusieurs pièces permettaient de stocker du matériel au quotidien. Photos Ph. BRIQUELEUR

Cornimont. Avec un peu d’imagination, on peut se remémorer le panneau d’entrée qui indiquait « Peloton de surveillance et d’intervention gendarmerie en montagne ». L’ancienne caserne de Travexin s’est aujourd’hui vidée de ses gendarmes après leur déménagement en septembre 2015 vers Saint-Étienne-lès-Remiremont.

Des agents immobiliers du secteur ont été mandatés, il y a environ un mois pour vendre ce qui, au départ, était une maison de maître, pour 235.000 €. Une somme qui peut paraître modique, compte tenu de la superficie : 640 m². Mais il faut compter près du double en restauration, même si les lieux sont bien conservés.

Six chambres et un terrain de sport

Il est vrai que tant par sa localisation que par son architecture, l’ancienne gendarmerie pourrait accueillir un centre de loisir ou devenir un lieu de vacances.

Côté espace, il y a de quoi faire. Vaste de plus de 600 m², la caserne comprend une salle de réunion, des salles de cuisine et restauration, six chambres et des bureaux. À cela s’ajoute un sous-sol où les armes étaient entreposées. À l’extérieur, un chenil, sept garages et une petite cabane où entreposer du matériel complètent l’annonce immobilière.

« Le propriétaire pour l’instant est le Conseil départemental des Vosges qui souhaite vendre en l’état. Il semblerait que les gendarmes, qui vivaient sur place, s’y plaisaient beaucoup », confie Aude Marchal, chargée de la vente pour l’agence immobilière des Arcades à La Bresse.

Située tout près des stations de ski, ce bâtiment de la gendarmerie de montagne était pratique pour les interventions. La situation aurait pourtant pu convenir à des familles en difficulté, « car ici, il y a ce qu’il faut pour recevoir du monde ».

Source : L’Est Républicain

 

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