Vivement l’article 16 !
Par Patrick Ledrappier

« Tout homme tend à aller jusqu’au bout de son pouvoir. » – Thucydide
Le 2 septembre 2025
Un système en bout de course
Depuis plus de quarante ans, les politiciens ont vidé les caisses. Ils n’ont plus rien à offrir au peuple sinon des dettes, des impôts et des sermons moralisateurs. Ils se sont mis au service d’un agenda international – Agenda 2030, Davos, milliardaires comme Bill Gates et George Soros – qui ne vise ni la prospérité, ni la liberté, mais la destruction des structures sociales qui singularisent les pays européens, la décroissance, la servitude et la dépopulation.
Ils appellent cela « démocratie »
Mais qu’ils nous répètent en chœur avec les fonctionnaires et les journalistes subventionnés que nous vivons en démocratie, ne suffit pas à en faire une réalité.
La France n’est plus gouvernée par son peuple et ses citoyens. Elle est tenue par une caste : fonctionnaires, politiciens issus de la fonction publique, journalistes subventionnés, juges, tous solidement arrimés à un système dont la survie dépend d’une seule chose – prélever toujours plus sur ceux qui produisent de la richesse dans le privé.
Les politiciens de métier : des fonctionnaires recyclés qui n’ont jamais eu à créer de richesse dans le privé tout en subvenant aux besoins d’une famille
La majorité des députés et sénateurs français ne viennent pas de l’entreprise privée. Près de 60 % des parlementaires ont fait carrière dans la fonction publique : enseignants, magistrats, hauts fonctionnaires, attachés de collectivités, etc. Ces profils ont un point commun : ils n’ont jamais eu à créer de richesse réelle, à prendre le risque entrepreneurial, à subir la concurrence, à être payés une misère ou encore à connaître le chômage, souvent provoqué par l’absurdité des décisions des politiciens au pouvoir.
Ajoutons que beaucoup d’entre eux ne savent même pas ce que c’est que d’élever des enfants dans l’espoir qu’ils aient un avenir heureux, ou encore de subvenir aux besoins d’une famille normalement composée d’un papa, d’une maman et de leurs enfants, tout en travaillant dur dans le privé.
Leurs maîtres : la Commission européenne, Davos, Bill et George
Tous ont fait allégeance à Bruxelles. Le Parlement français n’est plus qu’une chambre d’enregistrement des directives européennes. Les députés votent des lois calibrées sur l’Agenda 2030 et les desiderata de la Commission chienne de garde de l’Agenda 2030, de la décroissance économique, des injections obligatoires, au service des milliardaires et universitaires qui théorisent la dépopulation. Leur rôle n’est pas de représenter les citoyens, mais de gérer l’acceptabilité sociale de ce programme et, surtout, de l’imposer, quoi qu’il en coûte, à la population.
La prédation organisée
Le privé et ses salariés et entrepreneurs créent la richesse. Les politiciens la confisquent.
C’est aussi simple que cela.
En France, au minimum 5,8 millions d’agents publics (Insee, 2023 (1)) absorbent directement la dépense publique. Ajoutons-y qu’il y aurait, au minimum également, 2,7 millions de retraités de la fonction publique et environ 2,9 millions d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur, dont 1,6 million à l’université (2) : on obtient un bloc de près de 11,4 millions de personnes vivant directement ou indirectement de l’État.
N’oublions pas d’ajouter à ces 11,4 millions les 562 872 élus, ce qui nous fait un total de près de 12 millions.
Une toile d’araignée tissée au cours des décennies par les politiciens et les parasites inutiles de la fonction publique qui a un coût : entre 77 à 156 milliards d’euros par an
Des agences inutiles, des cabinets tentaculaires, des armées de communicants payés pour vendre du vide : la haute fonction publique et les élus s’y reproduisent, y placent leurs enfants, leurs maîtresses, leurs amants.
Un rapport récent indique qu’en 2024 (3), les agences de l’État (près de 792 entités identifiables) représentent un budget proche de 156 milliards d’euros, soit environ 5,3 % du PIB.
Pour le cadre consolidé des opérateurs de l’État (434 opérateurs selon le PLF 2025), les crédits budgétaires et taxations affectées s’élèvent à 77 milliards d’euros (4) , dont 56,5 milliards d’euros de crédits budgétaires directs.
Un chiffre antérieur évoque également une enveloppe de 81 milliards d’euros (5) versée aux 1 200 agences publiques pour leurs frais de fonctionnement, salaires et subventions
Une estimation encore plus large mentionne 106,3 milliards d’euros (6) de dépenses des agences – ce qui représente près de 99,2 % du budget de l’État.
Résumons la situation actuelle avec une citation : « On ferme des lits d’hôpitaux, on taille dans les retraites, on dit qu’il faut “faire des efforts”… mais l’Agence Nationale de Recherche claque 380.000 € pour savoir pourquoi les rats ont une mauvaise image dans la littérature. »…
Comment trouver 40 milliards d’économie ?
On nous serine que le budget 2026 impose de trouver 40 milliards d’euros d’économies.
Et pour cela, le gouvernement ne voit qu’une seule solution : punir les salariés et retraités du privé. Supprimer deux jours fériés, réduire les retraites, raboter les prestations sociales, augmenter les impôts. Toujours plus de sacrifices pour les mêmes, jamais pour la caste.
Et pourtant, la solution est sous nos yeux et on ne parle pas de 40 milliards
Ces économies, on pourrait les faire immédiatement, sans toucher ni aux retraites ni aux salaires : il suffirait de supprimer les agences de l’État, ces machines inutiles à entretenir des parasites inutiles (les bactéries intestinales sont des parasites utiles).
On parle d’au moins 77 milliards d’euros par an (chiffre officiel pour les opérateurs), et jusqu’à 156 milliards d’euros selon le périmètre retenu.
Autrement dit : deux à trois fois le montant que Bercy prétend devoir arracher dans la poche des salariés et retraités du privé.
Mais évidemment, ces agences sont les planques dorées des politiciens, des hauts fonctionnaires, de leurs enfants, de leurs maîtresses, de leurs amants et de leurs amis.
Voilà pourquoi ils préfèrent réduire les pensions des retraités, rogner les prestations sociales ou supprimer des jours fériés – des jours travaillés mais non payés – plutôt que d’assécher la corruption endémique qui règne dans la haute administration et la sphère politique à travers ces agences.
Des élections « pièges à cons »
Selon l’INSEE, en 2024, 49,5 millions d’électeurs étaient inscrits sur les listes électorales françaises. Mais seuls 32,55 millions se sont exprimés au second tour des législatives du 7 juillet 2024, et 25,24 millions aux européennes du 9 juin. Autrement dit, plus de la moitié du corps électoral a déjà déserté les urnes.
Parmi ceux qui votent encore, combien sont fonctionnaires, politiciens professionnels ou personnes sous leur emprise ? Une majorité écrasante, sans doute, puisque toutes les enquêtes d’opinion montrent que l’abstention frappe surtout les employés et ouvriers du privé, ceux qui créent la richesse nationale.
Faut-il s’en étonner ? Non. Les élections n’ont jamais réduit les impôts, ni brisé la spirale des prélèvements obligatoires. Elles ne servent qu’à légitimer une caste – toujours la même – qui vit de l’argent public et verrouille le système : hauts fonctionnaires, politiciens et leurs relais propagandistes.
Ces derniers – journalistes subventionnés, médecins médiatiques, auteurs et acteurs dociles – défilent de plateau en plateau pour distiller la propagande.
Ils nous sermonnent : « Faites-vous vacciner pour sauver les enfants, papi et mamie », « abandonnez votre vieille voiture pour lutter contre un prétendu réchauffement climatique d’origine humaine ou animale », « refuser l’immigration, c’est pas bien ».
Autant de mensonges répétés en boucle, pendant que l’argent public finance hôtels, restaurants et soins pour les nouveaux arrivants, tandis que des travailleurs pauvres et des retraités qui ont cotisé pendant des décennies dorment dans la rue, fouillent les poubelles pour se nourrir et renoncent à se soigner faute de pouvoir se payer une mutuelle.
Ajoutons à cela la mise en place opaque de machines à voter électroniques, importées des États-Unis – ces « Dominion » dont la réputation sulfureuse traîne dans toutes les affaires électorales – et l’on comprend qu’il devient difficile, intellectuellement, de voir dans le scrutin autre chose qu’une mascarade, qu’un cautionnement du système qui nous opprime de toutes parts et de plus en plus.
Oui, en France, les élections ne sont qu’« un piège à cons ».
Elles ne sont d’ailleurs pas que cela. Pire, elles font diversion, détournent l’attention, entretiennent de faux espoirs, monopolisent nos pensées pendant des semaines, ce qui nous éloigne de l’essentiel : s’organiser pour échapper au sort funeste que nous réservent les politiciens en préparant un avenir sans eux et sans les hauts fonctionnaires.
Allez voter, c’est renoncer à son intelligence.
Les réformes interdites
La seule sortie de crise ? Elle est connue, évidente, logique. Mais interdite.
Pourquoi ?
Parce qu’elle impose de prendre des mesures qui chasseraient les politiciens et les hauts fonctionnaires de la vie publique.
Qu’on en juge :
– Supprimer le statut de la fonction publique (privilèges : emploi à vie, progressions automatiques, retraites avantageuses) et aligner tous les salariés sur le droit privé.
– Calquer la retraite des fonctionnaires sur celle du privé (aujourd’hui calculée sur les 6 derniers mois, contre les 25 meilleures années pour les salariés du privé).
– Supprimer les doublons administratifs : départements, régions, communautés de communes.
– Supprimer les conseillers municipaux, départementaux et régionaux qui n’ont aucun pouvoir de décision : seul le maire, le président de région ou de département doit assumer le pouvoir exécutif et donc la responsabilité. Payer des conseillers « de la majorité ou de l’opposition » revient à entretenir une démocratie de théâtre.
– Réserver la Sécurité sociale et la CAF aux Français et aux étrangers en situation régulière ayant cotisé au moins 10 ans.
– Repenser l’instruction publique : suppression de l’Éducation nationale telle qu’elle existe, gestion des établissements par les parents, recentrage sur l’histoire de France, les savoirs fondamentaux, le civisme. Et interdits clairs : wokisme, idéologies du genre, endoctrinement, sexualisation des élèves.
– Élire les juges et procureurs.
– Instaurer le RIC, le référendum révocatoire, et soumettre les budgets et l’endettement aux citoyens.
Ces mesures feraient tomber la rente des politiciens, des syndicats et des fonctionnaires. Elles ne seront donc jamais prises par ceux qui profitent du système et jamais des élections ne permettront de les prendre (ils les interdiraient).
Au sujet de l’immigration illégale : l’exemple de l’Australie, des États-Unis et de l’Algérie
Ne faudrait-il pas s’inspirer de l’Australie et des États-Unis pour la gestion des immigrés clandestins, qui sont par nature des délinquants puisqu’ils résident illégalement sur le territoire national.
L’Australie, les États-Unis et l’Algérie appliquent une logique simple : protéger d’abord leurs citoyens et leurs systèmes sociaux.
En Australie, tout clandestin intercepté est immédiatement placé en centre de rétention. Les demandes d’asile ne sont pas traitées sur le territoire mais dans des centres offshore (Papouasie, Nauru). Résultat – aucun espoir d’intégration : soit l’individu est expulsé, soit il reste retenu hors du pays.
Aux États-Unis, toute personne en situation irrégulière est théoriquement passible d’expulsion systématique. Les clandestins arrêtés sont placés en détention administrative en attendant leur reconduite. Par ailleurs, les États-Unis ont limité le droit du sol automatique : un enfant né de parents étrangers clandestins n’acquiert pas automatiquement la nationalité américaine (sauf si ses parents sont résidents légaux).
L’Algérie criminalise l’entrée et le séjour illégaux et les immigrés clandestins, souvent d’Afrique subsaharienne, sont arrêtés et expulsés massivement vers le Niger ou le Mali sans qu’ils ne bénéficient du moindre recours judiciaire (idem en Tunisie et en Mauritanie).
Appliquer ces principes en France signifierait :
o Rétention systématique des clandestins dès leur arrestation, sans possibilité de se fondre dans la masse.
o Expulsion immédiate vers leur pays d’origine ou, en cas d’impossibilité diplomatique, vers un centre extérieur au territoire national ou métropolitain.
o Suppression définitive du droit du sol automatique qui encourage les filières d’immigration.
o Création de visas économiques temporaires pour des secteurs en tension (informatique, ingénierie, finance, bouchains), mais jamais d’installation définitive.
Le verrouillage et l’article 16 opéré par l’Éborgneur de l’Élysée
Face à la crise et au refus des politiciens de prendre les seules mesures qui nous sortiraient du chaos qui arrive à grands pas, que font-ils ?
Ils se battent pour savoir qui gagnera le droit de nous piller encore plus en accédant à Matignon pour quelques mois – car ils savent très bien qu’une fois le chaos installé, ils devront fuir, très loin, comme des rats effrayés par un incendie.
Mais l’Éborgneur de l’Élysée veille. Il sait qu’en cas de débandade, aucun de ses amis ne lui fera de cadeau et que c’est, au mieux, la prison qui l’attend – si ce n’est un sort à la Ceausescu.
Macron a tout verrouillé : Conseil constitutionnel (où, avec la complicité du RN, il a nommé Richard Ferrand – impliqué dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne, qui aurait dû lui valoir la prison et l’inéligibilité – président du Conseil constitutionnel), Cour des comptes, Conseil d’État… toutes ces institutions sont neutralisées.
Pour Emmanuel Macron, aller jusqu’au bout de son pouvoir a un nom : l’article 16 – la dictature légale en costume républicain, servie sur un plateau pour qu’il conserve le pouvoir et ses privilèges, tout en neutralisant les partis politiques, et en brisant les ambitions personnelles afin de régner sans autre partage qu’avec Monsieur Brigitte.
Et peut-être en profitera-t-il pour se rêver en chef de guerre – fantasme qu’il partage sans doute avec Monsieur Brigitte – en lançant nos armées en Ukraine. Ce qui, paradoxalement, ne serait pas forcément une mauvaise nouvelle pour nos droits fondamentaux et nos libertés individuelles, car il est permis de penser, et même d’espérer, que l’affaire serait vite réglée par la Russie.
En résumé, l’article 16, que De Gaulle a utilisé en 1961 face au putsch d’Alger, confère au président de la République les pleins pouvoirs en cas de « menace grave » – terme volontairement flou, dont seul le Conseil constitutionnel est censé juger. Avec l’article 16, l’Éborgneur de l’Élysée concentre entre ses mains l’exécutif et le législatif. Il peut légiférer par ordonnances ayant force de loi, suspendre les libertés publiques et neutraliser le Parlement. Le gouvernement, dans ce cadre, n’est plus qu’un exécutant docile, sans autonomie ni contre-pouvoir.
La police et l’armée, directement placées sous son autorité exclusive, n’ont alors plus pour mission de protéger les citoyens ni de défendre le territoire national, mais de garantir la survie du régime – c’est-à-dire réprimer toute contestation et maintenir l’ordre établi à son seul bénéfice (et à celui de Monsieur Brigitte).
Face à l’article 16, il n’existe en théorie que quatre contre-pouvoirs :
– Le Conseil constitutionnel – mais chacun a compris qu’il ne fera que valider les décisions de Macron.
– L’armée – une inconnue, mais il est très peu probable qu’elle ose désobéir aux ordres.
– La police – dont on a vu la répression sanguinaire contre les Gilets jaunes.
– Enfin, ce qu’ils appellent, avec mépris ou paternalisme, le peuple. Mais face à l’armée et aux fonctionnaires éborgneurs, toute velléité de révolte serait vite écrasée, et toute insurrection citoyenne noyée dans le sang.
Quel espoir reste-t-il ?
Notre plus grand espoir est que le chaos arrive rapidement à son paroxysme et qu’il provoque l’effondrement du système – comme Rome lors de la chute de l’Empire romain, comme l’URSS qui s’est écroulée sous son propre poids.
Cela arrivera, il ne faut pas en douter.
Comment le saurons-nous ?
Quand même les fonctionnaires éborgneurs ne pourront plus protéger les politiciens, les juges et les hauts fonctionnaires. Quand ils ne pourront même plus se protéger eux-mêmes, alors il sera temps de sortir dans la rue et de bomber le torse pour tout reconstruire – sans eux, sans aucun d’eux.
Ce jour-là, nous penserons à Thucydide, pour qui « l’épaisseur d’une muraille compte moins que la volonté de la franchir » et pour qui également il faut « choisir, se reposer ou être libre ».
Alors la muraille du système politique français tombera et il nous faudra travailler pour être enfin libérés de cette servitude que les politiciens nous imposent depuis tant de décennies.
Ils ont construit des murs pour nous enfermer – nous les franchirons.
Ils nous ont volé notre argent, notre santé, notre liberté, notre avenir, l’espoir du bonheur – nous leur arracherons tout.
Ils croyaient que nous resterions à genoux – nous nous relèverons, et ce sera leur chute.
Définitive, irrévocable, sans retour.

| Patrick Ledrappier Président co-fondateur |
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