Villefranche : la nouvelle gendarmerie prend corps

Une boue rouge colle encore aux semelles… Les bruits des outils dans les bâtiments, et ceux des engins de travaux publics à l’extérieur, sont plus que présents. Mais, où que le regard se porte sur le chantier de la nouvelle gendarmerie, on ne peut que constater sa rapide avancée.

Relancé en septembre dernier, avec le concours de la société paloise Nephtys, le chantier prend véritablement corps. Au bas du terrain en pente, apparaissent ainsi deux rues, créées de toutes pièces, fruits du projet des architectes. « C’est un village entier, aux portes de Villefranche, qui est en train de naître« , déclare Pierre Brouard, gérant de Nephtys, présent jeudi sur le chantier.

Normes

Au cœur des bâtiments, c’est une véritable ruche de professionnels qui évolue. « Ici, tout est défini, calculé selon un cahier des charges précis« , souligne Pierre Brouard. Brigade autonome, brigade de recherches, brigade motorisée, PSIG, police judiciaire et commandement de la compagnie vont intégrer leurs nouveaux locaux fin septembre.

« Les services de la gendarmerie installeront dans la foulée, l’ensemble des matériels nécessaires à leur activité. L’écrin sera opérationnel« , ajoute Pierre Brouard. Dans un des bâtiments de bureaux, deux pièces affichent leurs lourdes et imposantes portes… Les gonds pivotent et laissent apparaître deux cellules d’une froideur «normée»…

Quel avenir pour les actuels locaux ?

« Aujourd’hui, les locaux de la gendarmerie sont sur deux sites, place de la Liberté et place Fontanges », explique Serge Roques. « Pour le premier, la réflexion est toujours en cours quant à son devenir. Nous avions évoqué la venue des services de la Sécurité sociale, mais il semble qu’ils aillent s’installer ailleurs. Pour ce qui est de l’autre bâtiment, il appartient à l’État. Dernièrement, j’ai pris contact avec les services du ministère de la Défense, afin de voir si cette bâtisse ne pourrait pas être reconvertie pour une autre finalité. La création d’un centre de formation pour les militaires pourrait être une solution. J’attends un retour des autorités militaires sur ce sujet », a déclaré Serge Roques, lors de sa visite sur le chantier de la nouvelle gendarmerie.

Source et 5 Photos : Centre Presse

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