VIDEO. Comment les gendarmes font parler les images de vidéosurveillance

Le département « signal image parole » de la gendarmerie nationale effectue en moyenne une quinzaine d’expertises de photos ou de vidéos par semaine.

Sur la vidéo de mauvaise qualité, un homme cagoulé s’avance, fusil à la main, vers la caissière d’un supermarché. Derrière son écran d’ordinateur, un gendarme se repasse la vidéo en boucle. Il la scrute, image par image, à la recherche du moindre indice qui permettra l’arrestation du suspect de ce braquage. Ce militaire appartient au département « signal image parole » de la gendarmerie nationale. Un service spécialisé dans l’analyse des images enregistrées par les caméras de vidéosurveillance sur les lieux d’un crime ou d’un délit.

Un logiciel calcule les mensurations d’un braqueur

Les gendarmes qui y travaillent tentent d’identifier des visages ou des signes distinctifs, de repérer une gestuelle particulière ou un mode opératoire précis. Ils essaient de reconnaître les vêtements portés ou les armes utilisées. Un logiciel leur permet même de calculer les mensurations d’un braqueur. Les dimensions d’un carrelage au sol ou d’objets fixes dans le décor servent de repères à partir desquels il est possible d’extrapoler la taille du malfaiteur. Les gendarmes du département « signal image parole » effectuent ainsi une quinzaine d’expertises de photos ou de vidéos par semaine, en moyenne.

Source et vidéo : France TV Info

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