Un vrai contingent en gendarmerie

Les réservistes ont aussi leur place dans la gendarmerie. Cette place est même des plus importantes dans les Deux-Sèvres, puisqu’on y recense environ 150 personnes qui viennent en soutien des forces opérationnelles. Un tiers d’entre elles sont des gendarmes qui ont quitté le service actif, les deux autres tiers étant composés d’éléments issus de la société civile qui acceptent de consacrer un mois de préparation, en été, à Saint-Astier (Dordogne) ou bien encore de se libérer, quand ils le peuvent, jusqu’à 120 jours par an pour intervenir aux côtés des gendarmes en activité et ce, dans de multiples situations, pendant cinq ans.
Les réservistes de la gendarmerie sont, pour la moitié d’entre eux, des femmes et leur répartition géographique est assez liée à la démographie du département avec 70 % des effectifs dans la grande couronne niortaise, 20 % dans l’arrondissement de Bressuire et 10 % en Gâtine.
C’est un service dédié du Groupement de gendarmerie départemental, caserne Largeau, à Niort, qui assure la gestion de cette réserve. Elle reçoit de trente à quarante nouvelles candidatures chaque année, un rythme constant que les attentats de Paris ne semblent pas avoir accéléré.

Source : La Nouvelle République

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