Un nouveau patron pour les gendarmes de Dordogne

Le colonel Lionel Nicot commande depuis le mois d’août le groupement de gendarmerie.

Le colonel Lionel Nicot commande depuis le mois d’août le groupement de gendarmerie. ©
Photo Jean-Christophe Sounalet

Le colonel Lionel Nicot succède à Antoine Bréart de Boisanger. 585 militaires se trouvent sous ses ordres

« Mes grands-parents étaient agriculteurs dans la vallée de l’Isle. J’ai eu la chance et l’honneur de passer mes étés en Dordogne. » Le colonel Lionel Nicot, 51 ans, revient en Dordogne, mais le temps n’est plus aux vacances. Il est arrivé au début du mois d’août pour prendre le commandement du groupement de la gendarmerie de la Dordogne : 585 militaires se trouvent désormais sous sa responsabilité. Il succède au colonel Antoine Bréart de Boisanger, parti en Afghanistan.

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235 réservistes

Dans ce département, l’un des plus grands de France, la zone gendarmerie couvre un territoire rassemblant les trois-quarts de la population : « Dans certains territoires, la gendarmerie représente l’un des derniers services publics. » Le groupement peut s’appuyer sur un réservoir de 235 réservistes opérationnels de premier niveau : « C’est quelque chose qui marche très bien et qui, grâce à l’appel du président de la République, profite d’une montée du nombre de candidats. »

Le colonel Lionel Nicot place l’insécurité routière parmi ses principales priorités. Il cite également la lutte contre la radicalisation : « Elle existe aussi en Dordogne. »

Le nouveau patron des gendarmes périgourdins arrive de l’administration centrale. Il officiait à la sous-direction des supports opérationnels du service des technologies des systèmes d’information de la sécurité intérieure. Son parcours l’a conduit à servir au sein de l’état-major, mais également à assumer des commandements territoriaux. C’était notamment le cas de 1995 à 1998 où, à Toulouse, il dirigeait le peloton VBRG (véhicule blindé à roues de la gendarmerie) de l’escadron de gendarmerie mobile 32 / 2 à Toulouse, et de 2002 à 2006, dans l’Aude, où il avait la compagnie de Limoux sous ses ordres.

Ce passionné de rugby (ancien demi d’ouverture), de natation et de course à pied a grandi en Limousin, à Saint-Léonard-de-Noblat, « le pays de Poupou », Raymond Poulidor. Fait le 14 juillet chevalier de la Légion d’honneur, il se dit attaché à des valeurs de solidarité et d’engagement : « J’ai la chance en Dordogne d’avoir une équipe soudée. » La cérémonie de son installation devrait avoir lieu à la fin du mois de septembre.

Source : Sud Ouest

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