Un centre d’accueil de demandeurs d’asile à l’ancienne gendarmerie

Crise des migrants

L'ancienne gendarmerie, place Fontanges, accueillera un CADA de quarante places./Photo DDM
L’ancienne gendarmerie, place Fontanges, accueillera un CADA de quarante places./Photo DDM
 

Nous le laissions entendre dans notre édition du 26 janvier dernier. C’est bien l’ancienne gendarmerie, place Fontanges, qui est proposée par la municipalité pour abriter un Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA). Ce site était en balance avec l’ancien Foyer des jeunes travailleurs. «Cela aurait été nous priver d’un projet intéressant pour la ville, celui d’une résidence sociale portée par l’Office HLM» justifie le maire. Serge Roques avance d’autres arguments. «L’ancienne gendarmerie est beaucoup mieux adaptée, avec un espace clos intérieur appréciable. L’endroit sera sécurisé pour les familles.» La commune a déposé un dossier voici quelques jours, répondant ainsi à un appel à projets lancé par l’État. «C’est une démarche de solidarité» défend le maire, qui prend en exemple le CADA existant à Onet-le-Château. «Tout se passe bien.»

Ce CADA accueillera donc des familles, mais aussi des demandeurs d’asile isolés. Il doit avoir une capacité de quarante places. Il fonctionnera sous l’égide de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) et sera géré par le CCAS de la ville (lire en encadré)

Hier soir, le maire a présenté le dossier en séance du conseil municipal, au travers d’une délibération pour la demande d’attribution de la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR). Car la commune doit racheter le bâtiment, aujourd’hui propriété de l’État. Elle doit aussi réaliser quelques travaux. «Assez réduits» dit toutefois Serge Roques, le principal investissement étant l’installation d’un ascenseur. «De toute façon, nous nous lancerons dans ce projet que si nous sommes aidés» avertit-il. Le maire attend des subventions de l’État et de l’Europe à hauteur de 80 %. Pour l’achat du bâtiment, il demande aussi à l’État une réfaction sur l’estimation faite par France Domaines.

Source : La Dépêche

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