Trois agents de la DGSI morts en 5 mois : simple coïncidence ou éliminations silencieuses ?

Trois agents de la DGSI ont été retrouvés morts en cinq mois. Officiellement, il s’agit de suicides. Officieusement, le doute s’installe : trop de coïncidences, trop de silence.

Faut-il vraiment croire à une coïncidence ? Ou bien certains agents en savaient trop ?

Selon les informations d’Actu17, confirmées par Le Parisien, un troisième fonctionnaire de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a été retrouvé mort lundi soir dans le parking souterrain du siège, à Levallois-Perret. Officiellement, il se serait donné la mort avec son arme de service. Mais alors que les cas se multiplient, les doutes grandissent.

Il ne s’agit pas d’un fait isolé. Depuis janvier, trois agents liés aux services de renseignement ont perdu la vie dans des circonstances qualifiées de suicides, dont deux directement dans les sous-sols du siège de la DGSI. À cela s’ajoute une dizaine de suicides enregistrés dans la police nationale sur la même période. Un chiffre préoccupant, certes, mais ce qui intrigue ici, c’est la concentration de ces drames dans un lieu censé incarner le cœur de la sécurité intérieure française.

Trop de coïncidences pour ne pas questionner

Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête pour « recherche des causes de la mort » et confié le dossier à l’Inspection générale de la sécurité intérieure (IGSI). Une lettre aurait été retrouvée au domicile de l’agent, renforçant l’hypothèse du suicide. Mais pour de nombreux observateurs, la répétition de ces gestes dans un lieu aussi stratégique soulève plus de questions qu’elle n’en résout.

  • Trois suicides dans ou autour du même bâtiment.
  • Deux agents retrouvés morts dans les mêmes sous-sols.
  • Une vague de pressions politiques sans précédent sur des journalistes, des lanceurs d’alerte, des opposants.

Faut-il vraiment croire à une coïncidence ? Ou cherche-t-on à faire taire des agents devenus gênants ? Ou le poids du « sale boulot » a-t-il fini par écraser ?

Un climat pesant dans les rouages de l’État

Ces drames interviennent alors que la France connaît une intensification inquiétante des mesures de contrôle politique. Interpellations de figures de la dissidence à l’aube, descentes de police chez des journalistes indépendants, intimidations à peine voilées d’écrivains… Pour certains, l’ambiance actuelle rappelle de manière glaçante celle des régimes autoritaires du XXe siècle.


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Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, et plus encore ces derniers mois, une logique de verrouillage semble s’installer. Et si des fonctionnaires placés au cœur de l’appareil de renseignement devenaient des témoins ou des opposants potentiels à certaines dérives, leurs disparitions ne pourraient-elles pas servir à préserver un fragile équilibre ?

Quand le doute devient légitime

Le doute n’est pas un crime. Et face à des morts aussi répétées, dans un laps de temps aussi réduit, il devient légitime — voire nécessaire — de poser des questions. Non pas pour alimenter la paranoïa, mais parce qu’une démocratie saine n’a rien à craindre de la vérité.

par Le Média en 4-4-2

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