Toul : de la gendarmerie à la police

Régis Michel a pris ses fonctions mi-août, embrassant dès lors une nouvelle carrière. Photo ER

Régis Michel a pris ses fonctions mi-août, embrassant dès lors une nouvelle carrière. Photo ER

C’est une autre vie qui commence… Terminées, les enquêtes criminelles et l’investigation : à 41 ans, Régis Michel a opté pour la police municipale et des missions de sécurisation et de répression bien différentes. Mi-août, il a pris ses fonctions en tant que chef de service dans la cité des Leuques, poste vacant après le départ de Ronan Dalibert.

Une reconversion opérée « essentiellement pour des raisons familiales, et un besoin de stabilité notamment pour les enfants ». Il faut dire que ce natif de Velaine-en-Haye avait, jusqu’alors, beaucoup bougé au gré des mutations et affectations. Emmenant dans ses bagages son épouse, puis leurs deux filles.

« J’ai fait mon service militaire obligatoire à Wissembourg, en Alsace », se souvient le néo-Toulois ; c’est là que j’ai découvert la gendarmerie et ses métiers. Ça m’a plu, j’ai passé le concours et intégré l’école de Montluçon pour une formation d’un an. »

Il retournera à Wissembourg pour 7 ans au sein de la gendarmerie mobile (CRS), avant d’intégrer pour la même durée la gendarmerie départementale de Libourne, puis d’exercer en Martinique. Quatre années à Ducos, « une expérience enrichissante sur le plan personnel car il faut s’adapter, et au niveau professionnel avec une activité intense ».

De retour en Lorraine pour se rapprocher de sa famille, il a passé une année à Boulay en Moselle avant une reconversion et un point de chute toulois.

Une police « considérée »

« Ici, j’ai trouvé un effectif serein et équilibré : deux policiers municipaux expérimentés et qui connaissent parfaitement leur métier et le terrain, et deux jeunes motivés. Plus deux ASVP et une secrétaire. »

Même s’il doit prochainement s’absenter pour suivre la formation réglementaire, par modules, l’homme connaît donc les missions qu’il aura désormais à mener : « Vu le contexte et les consignes nationales, un des grands axes est la sécurisation des lieux publics, que ce soit aux abords des écoles par des patrouilles dynamiques devant les établissements, ou lors de manifestations diverses avec filtrage et sécurisation des accès. À Toul, la police municipale a la chance d’être considérée, et d’agir comme un partenaire naturel de la sous-préfecture et de la police nationale. Ce n’est pas le cas dans toutes les villes… »

Autre mission, celle en lien avec le plan propreté, lancé au printemps par la municipalité. « Désormais, dans ce domaine on est entré dans la phase de répression », souligne le chef. Enfin, le centre-ville historique, point noir en matière d’incivilités, reste un dossier lourd et de longue haleine.

Quant à la question de l’éventuel port d’arme par les municipaux, Régis Michel est prêt. « Personnellement, vu mon passé de gendarme, je suis formé au maniement et à la législation. Mais s’il faut trancher sur le sujet, ce n’est pas à moi de le faire, mais au maire. »

En attendant, le nouveau boss des policiers ne joue plus du revolver, mais de la guitare à ses heures perdues. « Côté loisirs, j’aimais bien aussi la plongée sous-marine quand j’étais à la Martinique. Mais ici, dans la Moselle, ça me paraît plus compliqué… »

C’est sûr ! Reste Ovive, à défaut.

Source : L’Est Républicain

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